Faucon et volcan

Faucon
et
volcan

Il y a des volcans
La fumée en est puissante
Mais quand la douleur est affligeante
Ils se calment et redeviennent
Mer de cendre devenant reposante

Quand il me parle de vengeance
Et de la mort dans sa souffrance
Je lui répond que la paix et le pardon
N'est pas que le pouvoir d'un hypothétique Dieu
Et que ce magnifique dons
Existe jusqu'en dans ses tristes yeux
Alors, il me regarde et se posent des questions
Trop que questions.
« Le volcan est la plus pure des violences
Il faut que je l'arrête, qu'importe mon pardon »
Ainsi, je le regardai s'enfuir au loin vers les cimes
En espérant que sa réflexion
L'empêche de devenir faucon
Mais, sa vengeance forte et sans raison
Le transforma comme un vulgaire pion
Pendant que le volcan enfant du diable
Devenait noir et froid
Et que de ses cendres et de sa terre
Poussait le vert de l'espoir
Et c'est ainsi que le faucon
Ayant compris sa mission
Ne tua pas le volcan
Ne fit couler aucun sang
Et le soir lors d'une éclipse
La lune transforma le faucon
En phénix.