ÎLE ET AILES (LE PASSE QU'ON POSAIT)
4 participants
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Re: ÎLE ET AILES (LE PASSE QU'ON POSAIT)
superbe poésie à relire sans modération ! . je dis à bientôt pour d'autres superbes partages de la même saveur.
ravie de vous redécouvrir
ravie de vous redécouvrir
Iness- Nombre de messages : 834
Date d'inscription : 18/02/2010
Re: ÎLE ET AILES (LE PASSE QU'ON POSAIT)
chant vaporeux
souffle mélodieux
j'espère que vous êtes heureux
et que les mots vous sont toujours alliés.
souffle mélodieux
j'espère que vous êtes heureux
et que les mots vous sont toujours alliés.
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
Re: ÎLE ET AILES (LE PASSE QU'ON POSAIT)
Qu'elle estt sublime cette poésie en prose. Elle nous porte sur les ailes de l'errance !
Les images poétiques sont comme un friselis de dentelle sous mes yeux !!!
J'aime vraiment ! Merci infiniment pour ce très doux partage !
Les images poétiques sont comme un friselis de dentelle sous mes yeux !!!
J'aime vraiment ! Merci infiniment pour ce très doux partage !
Re: ÎLE ET AILES (LE PASSE QU'ON POSAIT)
espartero perinelle a écrit:[font=Arial Black]
Les vagues chaloupaient sur l'onde,
les elfes s'épuisaient dans l'azur,
sous la voûte vagabonde,
emprisonnant l'air pur.
Les méduses avalaient,affaiblies,
le plancton du corail,
éviscérant, dans sa lie,
la faune en éventail.
Je rêvais que des ailes
me poussaient sous la peau,
s'agrippant aux dentelles
des sirènes sous l'eau...
Mon passé soupirait, ma vie soufflait
ses maux à ma mémoire liquide
quand l'enfance, dans sa plaie,
saignait ses pleurs livides.
Je me voyais glisser vers l'orage,
vacillant sous l'éclair des tempêtes;
je ne savais plus désamorcer mon âge;
presque jeune, déjà vieux dans ma tête.
Mon île vidait ses larmes
sur la côte des vents,
à l'heure où l'on désarme
la peur, en caressant
la lame de la grande bleue,
tranchant la mer turquoise.
Le soleil rouge feu
comme une crête iroquoise
dardait de ses rayons, je riais
comme ces mouettes vaporeuses,
qui , dans l'embrun , criaient
aux lunes généreuses:
Venez danser sous la musique reine
des échos pacifiques...
Ici, la nue est pleine
de rythme des tropiques!
armand mando espartero Copyright 2009
espartero perinelle- Nombre de messages : 12
loisirs : litterature/théâtre/ cinema
Humeur : excellente
Date d'inscription : 26/04/2012
ÎLE ET AILES (LE PASSE QU'ON POSAIT)
Les vagues chaloupaient sur l'onde,
les elfes s'épuisaient dans l'azur,
sous la voûte vagabonde,
emprisonnant l'air pur.
Les méduses avalaient,affaiblies,
le plancton du corail,
éviscérant, dans sa lie,
la faune en éventail.
Je rêvais que des ailes
me poussaient sous la peau,
s'agrippant aux dentelles
des sirènes sous l'eau...
Mon passé soupirait, ma vie soufflait
ses maux à ma mémoire liquide
quand l'enfance, dans sa plaie,
saignait ses pleurs livides.
Je me voyais glisser vers l'orage,
vacillant sous l'éclair des tempêtes;
je ne savais plus désamorcer mon âge;
presque jeune, déjà vieux dans ma tête.
Mon île vidait ses larmes
sur la côte des vents,
à l'heure où l'on désarme
la peur, en caressant
la lame de la grande bleue,
tranchant la mer turquoise.
Le soleil rouge feu
comme une crête iroquoise
dardait de ses rayons, je riais
comme ces mouettes vaporeuses,
qui , dans l'embrun , criaient
aux lunes généreuses:
Venez danser sous la musique reine
des échos pacifiques...
Ici, la nue est pleine
de rythme des tropiques!
armand mando espartero © Copyright 2009
espartero perinelle- Nombre de messages : 12
loisirs : litterature/théâtre/ cinema
Humeur : excellente
Date d'inscription : 26/04/2012
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