L'ombre et le néant

à travers les mailles du vide,j'ai reconnu ta sainte silhouette
l'arbre solitaire prie sans regarder le ciel,
fuyant le sol,
apeuré, lessivé, il prie...

à travers tes saintes lumières, je chauffais mes ténèbres
Au bout du temps; au bout du rêve ophidien,la rage d'aimer
Jaillira, retentira au fond de l'hiver québécois
Au bout d'une longue attente
Ton destin heurta mes flancs d'Adam
Ô toi qui serait côte tordue
Tu allais droit vers le centre de Venus,
Recueillir des âmes martyrisées,
Au coeur de ta cité hexagonale
Où tu as toujours été.

Devant le néant, la mort s'incline
À travers le vide, tes sourires
Tisseront l'ancien noyau de notre univers.
Dors!
Une éternité...
Autant que j'attendrais, debout vivant
Même allongé , regardant ta galaxie,gorgée de lait et de rêves avortés.