Mondialisation

Les catins de Pékin glissent à pas feutrés
Sur les désirs obscurs de la nuit étoilée
Leur noirceur capiteuse émascule, emballée,
Les envies oubliées de quelques illettrés

Un prêtre s’est pendu d’avoir aimé d’amour
Un tout petit enfant aux joues prédestinées
A de tendres émois sur sa peau embruinée
Tandis que de gros lards gloussaient de leur humour

Ils venaient de ruiner tout un pays d’Europe
Dont chaque habitant blême habitait un taudis
Maltraité par ses pairs, par ses enfants maudit,
Et tentait de survivre à coups de psychotropes

Ils riaient de pouvoir fabriquer la misère
Sur le dos d’une masse abrutie de ténèbres
Par les shows nombriliques, ces rieurs funèbres,
Ils dansaient sur un monde épris de nucléaire…