il neigeait sur les oliviers du quartier

les vers en monts fleuris sous ta plume ravissent la lecture

merci Soliane, tout cet écrit est vrai mais pas réel .
c'est un exercice pour exorciser l'âme errante entre les frontières impossibles à franchir.

beau texte à relire , merci du bon partage

Lueurs andalouses, Sueurs de palmiers, de tes rosiers, ton tronc maraboutique couvert par de la soie verte, de la foi, quoi faire, ou dire ?
Inhaler mes soupirs, gagner la porte de ton ciel entrouverte
Suffoquer dans tes désirs fondus au sommet des tes monts fleuris,
Ebloui par le vert, et l’odeur de ton absence, je ne peux me contenir mon cœur est claustrophobe.
Il y’a bien longtemps, j’ai avalé mes rêves bleus, perdu mes sandales enlisés dans tes abysses, j’erre à pieds nus …je retrouverais le Nord il est à l’Est peut être…le petit palmier est au courant, il me montrera le chemin…
Senteurs ,romarins ,genêts peuplent les frontières entre ton ciel et la matrice folle, folle et fière de t’avoir laissée s’envoler emportant l’air ,tout l’air des origines ,triste d’avoir laissé du vide et du silence qui crie chaque matin et chaque soir tel un coq désenchanté ,un coq rauque qui a perdu tous ses repères.
Ö arbre de Noël, arbre du temps des oliviers qui ont refusé de rendre l’âme, entourant tes souvenirs.
Souviens- toi des flocons de neige qui réchauffaient le cœur,
Caressaient les rameaux d’olivier de notre quartier;
Les anges entouraient le lieu et je ne voyais qu’un seul, un corps beau angélique qui te contenait, une silhouette sillonnait les ruelles en gagnant la rue saint Jean.
Des versets ponctuaient ton départ, résonnent encore et encore…
Les oliviers sont toujours là ils attendent le retour, tout en préparant un départ probable vers les hauteurs, vers tes monts fleuris, l à au moins le silence engloberait ton absence.