les mots oubliés

J'écoute la météo des pages
On dirait qu'il va y avoir de l'orage
Malgré quelques éclairs de génie
Le tonnerre gronde sans répit

Ce soir je suis beaucoup trop fatigué
Alors je mets mes lunettes de sommeil
Pour lire ton poème tombé du ciel
Qui agréablement me fait rêver

Je secoue le sable du marchand
Pour gagner un peu de temps
En remplissant le grand sablier
Se vidant sans aucune pitié

Les vieux anges mécaniques
roulent leurs ailes de céramique
Devant des démons bucoliques
Perdus dans un champ de colchiques

Je lis enfin les yeux fermés
Les mots que tu aurais du m'écrire
Mais que je me suis inventé
Juste avant de mourir

Lugubre, mais pourtant beau...
Un papillon va où le vent le porte, il ne meurt jamais....

papillon11 a écrit:J'écoute la météo des pages
On dirait qu'il va y avoir de l'orage
Malgré quelques éclairs de génie
Le tonnerre gronde sans répit

Ce soir je suis beaucoup trop fatigué
Alors je mets mes lunettes de sommeil
Pour lire ton poème tombé du ciel
Qui agréablement me fait rêver

Je secoue le sable du marchand
Pour gagner un peu de temps
En remplissant le grand sablier
Se vidant sans aucune pitié

Les vieux anges mécaniques
roulent leurs ailes de céramique
Devant des démons bucoliques
Perdus dans un champ de colchiques

Je lis enfin les yeux fermés
Les mots que tu aurais du m'écrire
Mais que je me suis inventé
Juste avant de mourir

Mots tant attendus mais qui ne sont jamais venus,
Et te voilà tel Adam sans Eve et tu as froid en ton nu,
Avec ce temps insane qui sait se rappeler à ta mémoire,
Au calice de l'espérance,tu bois l'amertume de tous tes déboires.

Bel écrit papillon11.Bien à toi.

Une fin qui ne laisse pas sur la faim ; c'est beau d'imaginer qu'avant de mourir on puisse entendre LE poème parfait.
Carmen

magnifique
amitié
Dan

l'espoir devient réalité...j'ai grandement apprécié ce texte.. merci

le ballet antique
de ses mots authentiques
se sont envolés
au grenier de ta pensée
leur danse mystique
au concert lunatique
de l'échange enigmatique
se sont égarés
au chemin de l'éternité
demain je pourrai
d'un regard léger
les retrouver sur ton papier
où me fut joie de partager ta bonté

amitié poétique


tikalo