Les "Mouminates"iront toujours au paradis
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Re: Les "Mouminates"iront toujours au paradis
j'aime ce texte méditatif
nadia ibrahimi- Nombre de messages : 1223
Date d'inscription : 18/07/2008
Re: Les "Mouminates"iront toujours au paradis
Merci Davidof pour ton appréciation du texte: oui ces mots ne sont que des fragments d'une vie réelle qui ne semble pas avoir de début,mais le crépuscule se pointe à l'horizon pour notre personnage qui ne demande jamais ,son souci éternel c'est de retrouver le chemin du paradis .
Abdellah Louaradi- Nombre de messages : 148
loisirs : lecture,randonneés
Humeur : nostalgique
Date d'inscription : 11/06/2011
Re: Les "Mouminates"iront toujours au paradis
Un monde parallèle ? ou para-normal ?.
TRÈS BON TEXTE. Mes amitiés
TRÈS BON TEXTE. Mes amitiés
davidof- Nombre de messages : 2697
loisirs : pêche, voyage, music...
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Les "Mouminates"iront toujours au paradis
beau style
à relire
à relire
victoralain- Nombre de messages : 416
Date d'inscription : 03/12/2010
Les "Mouminates"iront toujours au paradis
Les Mouminates iront toujours au paradis
Si Mohammed, vêtu éternellement d’une djellaba grise, portait un fardeau mystérieux. Calme et docile, il s’approchait du premier qui entre dans son champ pur et plein de dévotion .
Pas un mot vulgaire, une insinuation malveillante ; que de la sagesse, folle certes, mais persistante, que de la suffisance morale.
Si Mohammed reçoit l’aumône sans jamais tendre la main, car il était souvent absorbé par son message qu’il devait transmettre par écrit.
Comme un ermite itinérant, il écrit chaque fois qu’un adepte potentiel croisera son chemin dénudé de tout lieu et de toute forme de temps, un chemin sans début ni fin, un chemin plein de mystères.
Toujours muni de Qalams en roseau, de crayons nains ou avortés -vers son crépuscule physique, il tolérait le stylo à bille comme un fqih devenu cybernaute, ou un prêtre inscrit sur facebook-.
« Regarde, AAmoumna, où ira-t-elle ? » lança si Mohammed, et puis montra le chemin du paradis en suivant quelques lignes écrites, ça et là, sur un morceau de carton souvent découpé dans une boîte de chaussures, et ajouta , « où ira, Moumna et compagnie ? Au paradis, les moumnates iront toujours au paradis … » répéta inlassablement comme un prêcheur clandestin sans minbar et sans abonnés.
Si les gens lui propose de l’argent, il le prend en balbutiant une formule ramassée et sans auto-flagellation ou humiliation connue chez les mendiants professionnels, il disait : AA Moumna…
Las par la marche et la prêche, il remballe ses qalams et ses écrits en les cachant minutieusement au fond de son capuchon (Alqalmoune) .
Il se reposait en prenant une chaise dans un café des environs, sirotant un lait chaud ou un thé, sans jamais payer un rond.
Il vivait avec sa mère dans la cité des damnés, près des djinns et des tortues grecques, où les grenouilles rythmaient les veillées des ivrognes par des coassements stridents.
Enfant, on savait déjà qu’il a horreur d’entendre les mots : mariage et se marier ; enfant, on aimait taquiner les chats et provoquer les fous dans des rues sans issue à étouffer par claustrophobie.
Une fois que le mot toucha sa première cellule auditive, que le premier cil vibra dans sa cochlée, un orage éclata dans sa mémoire ; l’homme se crispa, sans ranger ses écrits sacralisés par la force du temps, et tel un chien enragé qui a reçu un seau d’eau en plein museau, il s’éclipsa sans prendre de direction précise.
Mystère ! comme un catho qui évite le péché charnel, enfin dans la normalité du comportement catholique, car la réalité nous assomme à chaque fois par des révélations de pédophilie qui a touché même l’entourage de Benoît XVI.
On dirait que Si Mohammed, tué en pleine noce, en pleine lune, gît dans des événements tragiques, des années de plomb et de misère quelque part dans le Rif. Ressuscité de son sang et de son drame, il serait devenu AL MOUMINATE : l’homme de notre histoire tirée du réel mais pas du vrai ni même du rationnel.
Mystère ! On dirait un homme chargé de pureté prophétique, de chasteté, et de rigueur observée envers le désir et les tentations, comme un Soufi des montagnes.
Al mouminate est toujours attaché au lieux qui sont les siens (des bouts de paradis), il traverse son temps à l’envers, il se purifie au fur et a mesure qu’il s’approche d’une fin qui ne serait que son début, sans maculation matérielle aucune.
Almouminate n’a jamais voyagé, ni dans l’espace ni dans le temps, car pour lui ils seraient confondus ou inexistants, il ne connaît pas de marques agglutinées près de L’opéra Garnier et métro 4 septembre, ni toute autre griffe de Place Vendôme.
Il n’est pas aliéné par l’intox car il n’a ni amis ni télé. Que de la spiritualité, des odeurs mystiques transcendantes le portent vers son monde qui n’est pas le nôtre.
A vous symbole de croyance et de piété :
Humble, limpide, dévot,
Pur on dirait un presque ange
Vous qui n’avez pris ni mule,
Ni berlines pour voyager,
Rien que vos bouts de roseaux,
Vos crayons nains ;
Pour tracer le chemin du Paradis
A vous Almouminate, l’homme au futur et passé confondus.
Si Mohammed, vêtu éternellement d’une djellaba grise, portait un fardeau mystérieux. Calme et docile, il s’approchait du premier qui entre dans son champ pur et plein de dévotion .
Pas un mot vulgaire, une insinuation malveillante ; que de la sagesse, folle certes, mais persistante, que de la suffisance morale.
Si Mohammed reçoit l’aumône sans jamais tendre la main, car il était souvent absorbé par son message qu’il devait transmettre par écrit.
Comme un ermite itinérant, il écrit chaque fois qu’un adepte potentiel croisera son chemin dénudé de tout lieu et de toute forme de temps, un chemin sans début ni fin, un chemin plein de mystères.
Toujours muni de Qalams en roseau, de crayons nains ou avortés -vers son crépuscule physique, il tolérait le stylo à bille comme un fqih devenu cybernaute, ou un prêtre inscrit sur facebook-.
« Regarde, AAmoumna, où ira-t-elle ? » lança si Mohammed, et puis montra le chemin du paradis en suivant quelques lignes écrites, ça et là, sur un morceau de carton souvent découpé dans une boîte de chaussures, et ajouta , « où ira, Moumna et compagnie ? Au paradis, les moumnates iront toujours au paradis … » répéta inlassablement comme un prêcheur clandestin sans minbar et sans abonnés.
Si les gens lui propose de l’argent, il le prend en balbutiant une formule ramassée et sans auto-flagellation ou humiliation connue chez les mendiants professionnels, il disait : AA Moumna…
Las par la marche et la prêche, il remballe ses qalams et ses écrits en les cachant minutieusement au fond de son capuchon (Alqalmoune) .
Il se reposait en prenant une chaise dans un café des environs, sirotant un lait chaud ou un thé, sans jamais payer un rond.
Il vivait avec sa mère dans la cité des damnés, près des djinns et des tortues grecques, où les grenouilles rythmaient les veillées des ivrognes par des coassements stridents.
Enfant, on savait déjà qu’il a horreur d’entendre les mots : mariage et se marier ; enfant, on aimait taquiner les chats et provoquer les fous dans des rues sans issue à étouffer par claustrophobie.
Une fois que le mot toucha sa première cellule auditive, que le premier cil vibra dans sa cochlée, un orage éclata dans sa mémoire ; l’homme se crispa, sans ranger ses écrits sacralisés par la force du temps, et tel un chien enragé qui a reçu un seau d’eau en plein museau, il s’éclipsa sans prendre de direction précise.
Mystère ! comme un catho qui évite le péché charnel, enfin dans la normalité du comportement catholique, car la réalité nous assomme à chaque fois par des révélations de pédophilie qui a touché même l’entourage de Benoît XVI.
On dirait que Si Mohammed, tué en pleine noce, en pleine lune, gît dans des événements tragiques, des années de plomb et de misère quelque part dans le Rif. Ressuscité de son sang et de son drame, il serait devenu AL MOUMINATE : l’homme de notre histoire tirée du réel mais pas du vrai ni même du rationnel.
Mystère ! On dirait un homme chargé de pureté prophétique, de chasteté, et de rigueur observée envers le désir et les tentations, comme un Soufi des montagnes.
Al mouminate est toujours attaché au lieux qui sont les siens (des bouts de paradis), il traverse son temps à l’envers, il se purifie au fur et a mesure qu’il s’approche d’une fin qui ne serait que son début, sans maculation matérielle aucune.
Almouminate n’a jamais voyagé, ni dans l’espace ni dans le temps, car pour lui ils seraient confondus ou inexistants, il ne connaît pas de marques agglutinées près de L’opéra Garnier et métro 4 septembre, ni toute autre griffe de Place Vendôme.
Il n’est pas aliéné par l’intox car il n’a ni amis ni télé. Que de la spiritualité, des odeurs mystiques transcendantes le portent vers son monde qui n’est pas le nôtre.
A vous symbole de croyance et de piété :
Humble, limpide, dévot,
Pur on dirait un presque ange
Vous qui n’avez pris ni mule,
Ni berlines pour voyager,
Rien que vos bouts de roseaux,
Vos crayons nains ;
Pour tracer le chemin du Paradis
A vous Almouminate, l’homme au futur et passé confondus.
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