Sourde

Vouloir tenir des couleurs resplendissantes
Vouloir partir sur des lignes mortelles finissantes
Vouloir paraître sur des feuilles blanches noircissantes

Devoir sourire de pâleurs attristantes
Devoir courir sur des distances exténuantes
Devoir disparaître dans des âmes harassantes

Que faire de ses aspirations, utopique
Que faire de ses envies, septique
Que faire de ses rêves, maléfique

Ecrire, vouloir, devoir faire
Sourire, s’asseoir, percevoir parfaire
Partir courir disparaître
Couleur, ligne, feuille, âme

que des verbes presque impossible à retenir en mode veille !!!
entre vouloir et devoir les dés sont jeté pour les âmes qui n'ont qu'a se laisser choir !!!

au plaisir alybmustagh...

Couleur: la vie aime le bleu horizon
ligne: symbole de tout notre chemin sur terre
feuille: les jours qui se tournent sans cesse
âme : ce qui lie la feuille de notre vie au ciel

devoir et falloir à conjuguer en temps de questionnement
un poème à relire.

Admin a écrit:que des verbes presque impossible à retenir en mode veille !!!
entre vouloir et devoir les dés sont jeté pour les âmes qui n'ont qu'a se laisser choir !!!

au plaisir alybmustagh...

"Se laisser choir"
Avec elle ou sans ailes
Sur quel tapis
Pour voir son âme se remettre
Sans que pour cela ses pensées demettre
On a envie d'écrire pour devoir
Voir
Et pour vouloir
Loir
ET à toutes ces questions sursoir
Pour te dire bonsoir qui pour toi et avec émoi est un au revoir

Muriel Jammes a écrit:Couleur: la vie aime le bleu horizon
ligne: symbole de tout notre chemin sur terre
feuille: les jours qui se tournent sans cesse
âme : ce qui lie la feuille de notre vie au ciel

"Couleur: la vie aime le bleu horizon"
Ma couleur préférée
Dommage que les nuages
En font souvent une pestiférée
Et pour qui la vie devant le noir se voit déférée
En
"ligne: symbole de tout notre chemin sur terre"
Mais pourquoi n'est-elle pas rectiligne
Et sur ses points des instants tranquilles monotones
D'autres diront l'imprévu n'est-il pas un antidote contre le déja vécu
Cette
"feuille"de la route pour qui": les jours qui se tournent sans cesse"
Et à l'envie en signe d'adressent
Echo pour cette
"âme ... " qui lie la feuille de notre vie au ciel"
Désireuse d'exploser en arc-en-ciel

Comme celui décrit par tes mots Muriel

Merci pour la couleur la ligne et l'âme qui remplit cette feuille.

Alybmustagh

benjamin-j-m a écrit:devoir et falloir à conjuguer en temps de questionnement
un poème à relire.

"En temps de questionnement"
Qui souvent est conjugué en temps d'éloignement
Après bien de souvenirs
Subjugés par le désir
De devoirs chassés par le regret
De "falloir's" ces cerbères qui la poésie ne tolèrent

Heureusement qu'il y a des lendemains qui se lèvent avec le bonjour de Benjamin

Alybmustagh qui te dis merci d'être passé par ici

Merci à ton encre qui coule vers nous poétiquement.

On tient la couleur comme on tente de tenir une note sur le temps d'une vie...mais ce timbre est-il entendu, transmet-il son empreinte qu'on voudrait lumineuse ?
On en doute parfois.
L'énergie est présente, certains jours heureux, mais le découragement peut nous saisir en d'autres matins.
Noircir le papier, alors, soulage l'âme, en attendant l'instant où, à nouveau, elle sera capable de refléter la lumière.
Amicalement.
Carmen

Marche sur le vide et tu verras l'arc-en-ciel s'épanouir pour t'aider à franchir tes espaces intérieurs...

"Noircir le papier, alors, soulage l'âme, en attendant l'instant où, à nouveau, elle sera capable de refléter la lumière."

Mais que faire pour se défaire
De cette peur des reflets qui ferrent
L'âme qui ne croit ce qu'elle voit dans le miroir
Et préfère le papier et sa noirceur
Cette fleur cette âme soeur qui du rêve
Aime à faire une réalité où dans les mots enfantés
Elle préfère s'aliter

Alybmustagh qui par tes mots voit son âme fêtée

Muriel Jammes a écrit:Merci à ton encre qui coule vers nous poétiquement.

Avec l'espoir de toujours voir les rives de cette source poétique avec vos mots fleuris et qui sur les ailes du temps pour toujours ils auront atterris
Au plaisir de vous relire
Alybmustagh

Eschyle a écrit:Marche sur le vide et tu verras l'arc-en-ciel s'épanouir pour t'aider à franchir tes espaces intérieurs...

Les arc-en-ciels ,les contempler
Laisse à refléchir
Et mes pensées vers le vide j'envoie sans fléchir
Je me laisse planer
les souvenirs tès loin dans les années
Celles benies
Celles damnées
Heureux celui qui suit
Les couleurs du ciel qui luit
Et qui les retrouve dans tes mots

Excuse le retard Eschyle tes mots ont coincidé avec mes maux
Alybmustagh

.. que de doutes ! mais la vie s'éclaire parfois à force de croire ! beau texte ... merci

annwen a écrit:.. que de doutes ! mais la vie s'éclaire parfois à force de croire ! beau texte ... merci

Hélas le coeur est quelque fois sourd à ce que voient les yeux faute à ...non faute
à l'esprit qui veut une réponse logique à ce qui interdit la logique dans son essence
et les traces deviennent des doutes des questionnements et bien souvent des attentes nourries de regrets.
Alybmustagh qui aiment les couleurs de vos mots

Comme un champ de bataille, est la vie
Pleine de Verbes réguliers ou irréguliers
Au feu de peines se nourri
Crépitant sous les yeux
La vie une absurde vérité
Les cœurs maladroits
Gisent ombres de cierges
Agonisant sur les murs
De la nuit

la vraie surdité est celle du coeur.

mikaela a écrit:
Comme un champ de bataille, est la vie
Pleine de Verbes réguliers ou irréguliers
Au feu de peines se nourri
Crépitant sous les yeux
La vie une absurde vérité
Les cœurs maladroits
Gisent ombres de cierges
Agonisant sur les murs
De la nuit

Dieu merci
Il y a des plumes sans soucis
Qui relèvent ces ombres
Leur redonnent clarté vierge
Et des lignes sur lesquelles s'appuyer un toit
Ainsi de vie nécessité
Un désir en vérité
Une envie souhaitée
Une peine éffacée
Dans une ligne enfermée
un écrin poétique
où fleurissent les rêves
A jamais sans trêves

Alybmustagh qui vers vos verbes les yeux il élève et vers les cieux il se voit transporté

Bribes sur bribes
S'alignent les jours
Le jour fait le détour
La nuit suit sans se dérober
Le poète, cultive l'espoir et les arc-en-ciel et vide ses ténèbres dans l'encrier .

alybmustagh a écrit:

mikaela a écrit:
Comme un champ de bataille, est la vie
Pleine de Verbes réguliers ou irréguliers
Au feu de peines se nourri
Crépitant sous les yeux
La vie une absurde vérité
Les cœurs maladroits
Gisent ombres de cierges
Agonisant sur les murs
De la nuit

Dieu merci
Il y a des plumes sans soucis
Qui relèvent ces ombres
Leur redonnent clarté vierge
Et des lignes sur lesquelles s'appuyer un toit
Ainsi de vie nécessité
Un désir en vérité
Une envie souhaitée
Une peine éffacée
Dans une ligne enfermée
un écrin poétique
où fleurissent les rêves
A jamais sans trêves

Alybmustagh qui vers vos verbes les yeux il élève et vers les cieux il se voit transporté

vous voyez, la poésie ne peut-être sourde à la vie !

jamais sourde la plume d'un poète.
amitiés .