Cri de révolte...!

O Dieu des cieux élevés
Que de sang pourpre versé
Sur tes terres arides, damnées
O Dieu sommes-nous condamnés
A errer, par tout temps, la tête basse ?
Tous ces mots qui se fracassent
Qui ne chantent que l’amertume
Enfermés entre béton et bitume
Odieux sont tes hommes lâches
Qui dissèquent la chair et arrachent
Les yeux, témoins de leurs insolences
Cruels, sans âme, que de violences
Déterrent les arbres de leurs racines
Asphyxient les colombes qui nous fascinent
Que de mômes morts sous les décombres
Que de mères brisées, ne reste que l’ombre
De corps sans vie, macabres scènes
Abominables, ils détiennent nos rênes… !

De nos jours
Les horreurs
Font partie du quotidien
Sauf s’il s’agit de la mort d’un chien
Là, le monde libre et civilisé
Pique des crises
Pour sauver cette vie
Et c’est ça la noblesse et l’héroïsme
A ce qu’il parait

Merci pour ce beau commentaire! Ainsi est notre vie!