A câlins maillard

'ai garni tes yeux d'un foulard
J'ai soufflé sur le bougeoir
Et laissé doucement le noir
Envahir notre charmant boudoir
Afin de jouer à câlin maillard

Je lis ton corps en braille
Et le désir m'assaille
Je devine en caresses tendres
Ta géographie que j'ai envie d'apprendre
Par corps sans plus attendre

Mes lèvres traduisent tes sculptures
Lorsque sur toi je dépose un murmure
Je sens le ressac langoureux de ton ventre
Lorsque de ma langue je découvre ton antre
J'effleure alors de ton point généreux l'épicentre

Et parfois je tente une imposture
En plagiant la littérature de tes courbures
Et tu me fuis dans une nouvelle posture
M'obligeant à fouiller ta bibliothèque
Pour enfin trouver ta porte secrète

Quand nos pages de plaisir gribouillées
Parviennent enfin à s''imbriquer
Le foulard lentement se met à glisser
Et tes yeux je peux à nouveau regarder
Juste avant de les voir se refermer

Le célèbre foulard vilipendé trouvera en ton poème de fervents supporters....sans quotas aucuns...sourire
bel aprem
as tu retrouvé Mirza?

Belle lecture de yeux fermés qui regardent le coeur du coeur, au fond du corps..
Bien à vous.

auteur de câlins sur la soie de la peau
le toucher s'écrit en vers douceur
sous forme de caresses
dosées de séduction .

Bonjour Alain
j'ai aimé ce poème
merci
amitié
Dan

Certains disent que l'Amour amènerait la cécité,
Mais quoi de plus merveilleux en son authenticité,
Le jeu avant que les corps ne se donnent un enjeu,
Où l'unique mise sera envers l'autre de jouer franc-jeu.

Bien à toi papillon11.