Si on fuit les mots

Tout est dit en trés peu...

le mot tout seul il vient
celui ci nous fait du bien

tout mot est message

les mots cristallisent
au présent
le petit moment
renversé
dans la graine
de l’unité imaginaire !

"Si on fuit les mots
Des écrits affaiblies
Si on prend le silence
Comme refuge affermi
C'est parce que tout écrit
N'est que souffle, non pas bruit"

"Si on suit les maux
Des cris affaiblis
Si on rend le silence
Comme fugue affermie
C'est parce que tout cri
N'est que vie et non pas nuit"

Tels sont les mots que les tiens
Dans mon esprit ont fait naître comme écrit
Alybmustagh qui avec ton souffle éclaire sa nuit

rychar a écrit:Tout est dit en trés peu...

un merci grand et gros et multiple pour toi rychard

sympatique a écrit:
le mot tout seul il vient
celui ci nous fait du bien

le mot passerelle prend des ailes vers les autres
merci
bonne fin de semaine

Certains mots trouvent le refuge dans le silence
Ils s'y installent paisiblement en permanence!


Amitiés
BTT

linda a écrit:tout mot est message

le mot un champ un lac une étoile
une épine une peine une plaie
à nous de savoir ce qu'on veut de lui !
bisou linda

Laurent jacob a écrit:les mots cristallisent
au présent
le petit moment
renversé
dans la graine
de l’unité imaginaire !

ce que j'aime tes mots !
..ton commentaire si beau
donne envie d'écrire encor et encor

alybmustagh a écrit:

"Si on suit les maux
Des cris affaiblis
Si on rend le silence
Comme fugue affermie
C'est parce que tout cri
N'est que vie et non pas nuit"

Tels sont les mots que les tiens
Dans mon esprit ont fait naître comme écrit
Alybmustagh qui avec ton souffle éclaire sa nuit

un mot et les vers se suivent
n'ai je pas dis qu'il est passerelle ?
bisou et merci pour cette suite poétique.

alybmustagh a écrit:"Si on fuit les mots
Des écrits affaiblies
Si on prend le silence
Comme refuge affermi
C'est parce que tout écrit
N'est que souffle, non pas bruit"

"Si on suit les maux
Des cris affaiblis
Si on rend le silence
Comme fugue affermie
C'est parce que tout cri
N'est que vie et non pas nuit"

Tels sont les mots que les tiens
Dans mon esprit ont fait naître comme écrit
Alybmustagh qui avec ton souffle éclaire sa nuit

j'aime ta version Alybmustagh...au plaisir

L'encrier s'étire tel un ciel ennuyé
On dirait que l'encre va s’éparpiller
Elle respire: le ton, le pouls, la pensée, le tous trop saccadés
Elle tourne sept fois dans le cœur
Émet sans cesse les frissons du silence
En messages à peine codés:
Parfois les mots n’obéissent pas

au plaisir du partage

Admin a écrit:
L'encrier s'étire tel un ciel ennuyé
On dirait que l'encre va s’éparpiller
Elle respire: le ton, le pouls, la pensée, le tous trop saccadés
Elle tourne sept fois dans le cœur
Émet sans cesse les frissons du silence
En messages à peine codés:
Parfois les mots n’obéissent pas

au plaisir du partage

Si les mots n'obeissent pas
C'est que du coeur ils se saisissent
Pour déserter la raison et ses saisons
Qui des frissons ils diraient haissons
Non à l'unisson mais en solitaire lorsque
l'inventaire des secondes les brusque
Alors l'encre avant le coeur s'en offusque
et sur les lignes
En mots saccadées elle s'aligne
Telles les vignes qui des raisins
ceux de la colère elle ne tolère
Et ce ciel ennuyé de ces mots en joyaux parés
Ceux que tu as envoyés et qui mon coeur ont dévoyé

Alybmustagh qui a toujours trouvé ses etoiles dans les cieux de Bent labled

J’aurai aimé qu'un certain mot dure toute l’éternité,
Le savourer, être son maître, le figer, l’exciter
Le garder, le zoomer dans mon cœur, l’emporter
Et vivre avec, au delà du temps, et faire ma parité.

Devinez le quel !

margo-julie a écrit:J’aurai aimé qu'un certain mot dure toute l’éternité,
Le savourer, être son maître, le figer, l’exciter
Le garder, le zoomer dans mon cœur, l’emporter
Et vivre avec, au delà du temps, et faire ma parité.

Devinez le quel !

Difficile
le ressentir avant de le dire
le vivre avant de l'écrire
En souffrir et le hair
En mourir de bonheur et le benir
Le regretter et le rechercher
Le retrouver et le fuir
Est un verbe un mot un geste un sentiment
Lequel choisir si tous pour le moment
Pointent vers le même horizon
Pour moi je ne peux vouloir qu'aimer et écrire

Alybmustagh qui attend ce que les autres devineront et ce que leur mots diront

alybmustagh a écrit:

Difficile
le ressentir avant de le dire
le vivre avant de l'écrire
En souffrir et le hair
En mourir de bonheur et le benir
Le regretter et le rechercher
Le retrouver et le fuir
Est un verbe un mot un geste un sentiment
Lequel choisir si tous pour le moment
Pointent vers le même horizon
Pour moi je ne peux vouloir qu'aimer et écrire

Alybmustagh qui attend ce que les autres devineront et ce que leur mots diront

parfois les mots jouent les sourds muets !

quand le sens veut fuir, on le soumets dans des vers, aucun mot ne résiste à la poésie !

margo-julie a écrit:

Si on fuit les mots
Des écrits affaiblies
Si on prend le silence
Comme refuge affermi
C'est parce que tout écrit
N'est que souffle, non pas bruit

Chassez donc le naturel pour sûr il reviendra au grand galop,
Peut-être que les mots ne servent en définitive que notre égo,
Une façon d'écrire bien haut ce que nous pensons tout bas,
Je dirais donc que cela permet à notre esprit de sortir de son célibat.

N'est-ce point une réponse pleine de philosophie?
Bise Miss margo-julie.

enfuis,les mots aux recoins de nos plaies ,au fond de nos tristesses,on fuit les maux pour s'échapper au silence .Oui les mots,à coups de sens et de contre sens exorcisent nos âmes meurtries.
Merci Margo-Julie pour ce beau poème;

pour échapper au silence, aux affres ; mais les mots sculptent aussi le beau ...

Malgré les mots et les émois,
Le silence vit en moi.
Lorsque s'en vient une rime,
Ma plume a froid et s'enrhume
Malgré l'encre qui se retrouve sans voie,
Alors s'en va l'espoir d'écrire une jolie poésie !