Sensation d'écume

(Un poème qui n'est pas de saison, mais la mer attire mes pensées en ce moment)

Sensation d’écume

L’été
au bord des rémiges grises des goélands
affûte ses ailes sur l’azur du ciel
Blanc liséré impatient sur la falaise chahutée
l’écume devenue ombre vive balaie l’espace aérien
sous le pétillement joyeux du regard
plongé
Dans ce paysage où le noir cormoran
se régale en galipettes
aquatiques
où l’oiseau des mers turquoises
poursuit inlassablement son vol
hypnotique
les couleurs sondent
les profondeurs marines et célestes
elles brassent
la minérale et humaine indolence
réveillent et sculptent les âmes
statufiées

la poésie est toujours de saison
elle nous enchante sans raison
sa seule excuse est notre plaisir de flâner et survoler le monde !

encre-écume à relire dans l'attente de la saison adéquate

Carmen P. a écrit:(Un poème qui n'est pas de saison, mais la mer attire mes pensées en ce moment)

Sensation d’écume

L’été
au bord des rémiges grises des goélands
affûte ses ailes sur l’azur du ciel
Blanc liséré impatient sur la falaise chahutée
l’écume devenue ombre vive balaie l’espace aérien
sous le pétillement joyeux du regard
plongé
Dans ce paysage où le noir cormoran
se régale en galipettes
aquatiques
où l’oiseau des mers turquoises
poursuit inlassablement son vol
hypnotique
les couleurs sondent
les profondeurs marines et célestes
elles brassent
la minérale et humaine indolence
réveillent et sculptent les âmes
statufiées

la poésie est intemporelle et vos mots ont la saveur de la romance .

Merci à vous pour vos lectures et vos mots sympa.
J'ai envie de répondre par une histoire en prose, qui est en fait un rêve poétique.

Installation éphémère

Ils avaient construit un bateau de sable…

Ils avaient essayé d’occuper le temps en attendant la marée. La mer n'allait pas tarder à envahir leur plage et quand les flots arriveraient ils n’auraient pas les pieds dans l’eau, ils ne seraient pas obligés de nager…ils rameraient…à deux, ce serait facile.

Les vagues ils les attendaient avec impatience, de sable ferme, bien tassé autour d’eux ; ils étaient prêts.

Au loin la mer semblait plus impétueuse que jamais, la nécessité de voguer plus impérieuse aussi… Les deux navigateurs s’emparèrent alors de leur bateau ; ils partirent à l’assaut de l’océan.

Deux baigneurs dans une même bouée !

C’est alors que la construction leur glissa des mains ; une multitude de grains en un lent écoulement le long de leurs doigts resserrés rejoignit l’étendue sablonneuse…inexorablement.

Voilà les marins debout, consternés au milieu d’un tas de sable, regardant à leurs pieds leur rêve anéanti qu’ils n’osaient piétiner.

Ils tournèrent le dos à la mer et vers la terre et ses gratte-ciels emportèrent leurs illusions ; à deux ça pourrait être facile !

je vous lis
j'avoue que je trouve beaucoup de plaisir à naviguer sur votre page

A l'écume, vogue l'âme, sans vague à l'âme....
La nature est plus belle encore décrite sous votre plume....

les vagues de l'encre nous font voguer en ces vers
à suivre les mots de la poétesse qui ouvre ses jardins à nos lectures
merci miss, pour ce partage; mes amitiés

Adam Izak a écrit:je vous lis
j'avoue que je trouve beaucoup de plaisir à naviguer sur votre page

Merci Adam Izak.
J'espère que tous mes écrits auront pour vous (toi) le même attrait.
Carmen

rychar a écrit:A l'écume, vogue l'âme, sans vague à l'âme....
La nature est plus belle encore décrite sous votre plume....

Merci rychar.
Vous me vouvoyez ? Sans doute ai-je un air trop songeur, voire sérieux sur la photo ; il faudra que je la change !
Bonne journée.
Carmen