Dérisoire

Un extrait d'un long texte de la même époque que "Il arrive"...


Voici que déjà mon nom
s’efface
et rompt avec la partition
que j’avais déroulée.

Je l’ai jouée à m’y perdre
a cappella
à l’envers sans répit.


Voici que déjà s’amenuise
l’espace tel un feu
que l’on couvre brusquement,
des pattes d’oiseaux
sur l’humidité du sable,
le fantôme d’un arbre
où le vent reste prisonnier.

Que c’est étrange !

Alice aux cheveux blanchis,
on cherchait un lieu
d’écriture lente
où déposer nos mains lassées…
On voulait passer
non comme passent les choses
mais traverser aller plus loin
de l’autre côté.

On a changé de train
en route
et on ne sait pas dans quel sens
il est dirigé...

la vie
le destin
le chemin
on navigue
on vit
bienvenue

Les caprices de l'existence, qui laissent parfois quelque regret....
bon dimanche....
Rychar

J'ai bien aimé la lecture de ce poème qui se déroule comme un fleuve, et qui pourrait être lu dans toute sa longueur sans lasser la lectrice que je suis.

Merci pour cette lecture.

Carmen

Rita-kazem a écrit:la vie
le destin
le chemin
on navigue
on vit
bienvenue

Oui...

Merci pour ce souhait de bienvenue. :-)

en chemin en prend des trains on change de gare
on vit
jusqu'au bout
merci de ce partage
bienvenue

rychar a écrit:Les caprices de l'existence, qui laissent parfois quelque regret....
bon dimanche....
Rychar

L'existence capricieuse interdit la monotonie et c'est bien ! Si tout était parfait ou comme nous le désirons, quel ennui !
Merci Rychar.

Carmen P. a écrit:J'ai bien aimé la lecture de ce poème qui se déroule comme un fleuve, et qui pourrait être lu dans toute sa longueur sans lasser la lectrice que je suis.

Merci pour cette lecture.

Carmen

Carmen, ce texte a été amputé des 2/3... sur Internet, il faut éviter les textes trop longs, je crois.
Merci de ta lecture et de ton commentaire.

souhayla assad a écrit:en chemin en prend des trains on change de gare
on vit
jusqu'au bout
merci de ce partage
bienvenue

Merci Souhayla... parfois on fait beaucoup de chemin pour se retrouver au point de départ ou nulle part. ;-)

Je déplore toujours la différence entre le nombre de lectures et le nombre de commentaires... C'est partout pareil.
Comme si les lecteurs craignaient de dire : "ce n'est pas ma tasse de thé" (de façon plus polie quand même) ou "je n'ai pas compris" ou "je n'aime que les poèmes romantiques..."

J'aime les critiques directes, constructives et justes qui font progresser. C'est possible ici ?

Eschyle a écrit:

Celui qui lit peut respirer
Les mots donnés sont pardonnés
Il faut, la critique, aérer,
Mais l'écriture est peu donnée...

En clair, voici ce que je dis :
Les mots, ici, sont bienveillants
Je peux aimer un texte, ayant
Envie de croquer un radis...

Du coup, je ne marquerai rien
Même si je l'ai trouvé bien.
Tous, ici, n'osent pas écrire...
Peut-être ont-ils peur d'être pires...

Merci Eschyle... je n'ai pas tout compris mais merci d'avoir pris la peine de répondre... Belle journée !

bonjour

j'aime beaucoup le coté Alicien de ce poème cela donne libre cours à l'interprétation de celui-ci
quant à l'esprit critique sourire .............
belle journée
alain

aleyna a écrit:Je déplore toujours la différence entre le nombre de lectures et le nombre de commentaires... C'est partout pareil.
Comme si les lecteurs craignaient de dire : "ce n'est pas ma tasse de thé" (de façon plus polie quand même) ou "je n'ai pas compris" ou "je n'aime que les poèmes romantiques..."

J'aime les critiques directes, constructives et justes qui font progresser. C'est possible ici ?

on "voit" que vous êtes fâchée ! le manque de commentaire n'est pas forcément d'intérêt à mon avis, parfois, on flâne, on lis, on savoure. juste envie de lire sans écrire. vous ne ressentez pas ce besoin de lire, sans être forcée de répondre-commenter ?
rassurez-vous
vous écrivez si bien
commentaire ou pas

j-p-olivier a écrit:
on "voit" que vous êtes fâchée !

Fâchée ? Grands dieux, non ! Désabusée seulement... Merci de vos lecture et commentaire.

je lis plus que ne je ne commente
je ne voit pas de mal en celà

papillon11 a écrit:bonjour

j'aime beaucoup le coté Alicien de ce poème cela donne libre cours à l'interprétation de celui-ci
quant à l'esprit critique sourire .............
belle journée
alain

Merci Papillon. "L'esprit alicien", l'autre côté, la traversée, les apparences trompeuses... oui c'est ça et quelle belle expression !

nicolas josephe a écrit:je lis plus que ne je ne commente
je ne voit pas de mal en celà

Rien de mal, non...
mais c'est dommage de ne pas communiquer, de ne pas partager son ressenti. C'est dommage de ne considérer un forum que comme une vitrine où déposer ses textes et puis... rien d'autre !

aleyna a écrit:

nicolas josephe a écrit:je lis plus que ne je ne commente
je ne voit pas de mal en celà

Rien de mal, non...
mais c'est dommage de ne pas communiquer, de ne pas partager son ressenti. C'est dommage de ne considérer un forum que comme une vitrine où déposer ses textes et puis... rien d'autre !

Je ne sais pas si ma réponse sera lue, il semble que non, mais ce n'est pas grave !

Belle journée et belle semaine à tous. Peut-être à plus tard...

bon partage
-parfois on a juste le temps de passer lire, sans avoir le temps (ou l'envie) de commenter, ce là n'a rien avoir avec le texte lui même

kathy-ben a écrit:bon partage
-parfois on a juste le temps de passer lire, sans avoir le temps (ou l'envie) de commenter, ce là n'a rien avoir avec le texte lui même

Le temps manque à chacun, je sais... Mais depuis la diffusion de l'Internet, la poésie devient un objet de grande consommation et c'est regrettable. Non ?

oui ;on se déroute que faire ......on cherche une route
comme du quotidien :orage:

sympatique a écrit:

oui ;on se déroute que faire ......on cherche une route
comme du quotidien :orage:

Merci, sympatique, c'est sympa ! *rire*

Il y a les pattes d'oiseau et cette écriture lente...et moi je pense à un oiseau égaré, à ma mère, à un espace devenu étrange, en perte de réalité.
Je pense à cet oiseau fragile et je le vois tel l'amour qui ne trouve plus de sens à la branche où il pourrait se poser.
Amitiés.
Carmen