regarde

Le ciel se pare d’une étrange lumière émeraude
Et l’on croirait voir à l’envers se refléter la mer.
Des parfums rôdent, insistants, et la nuit chaude
Va bientôt s’évanouir et sa fraîcheur aviver l’air

Écoute les sonorités assourdies de la ville murmurante
Et avant qu’elles ne s’effacent rêvons des splendeurs
De ce que nous avons vécus, de ces matins qui chantent
Lorsque notre lit était après la nuit, un champ de fleurs

Regarde se lever, infiniment délicate, l’aurore première
Qui nous voit émergeants tous deux d’un songe sans fin.
C’est comme si nous étions ce matin les seuls sur terre
À atteindre ce but merveilleux d’être heureux enfin