Vent marin sur les collines

Mélancolie maritime
D'un jour de fête anonyme
Autopsie d'un pourquoi
Qui au fond de moi se noie
Analyse d'un comment
Qui au fond de toi me ment
Sur la mappemonde du ou
Dans quel recoin se cache donc le redoux
Mes pauvres strophes en épitaphe
Ce soir font une nouvelle fois relâche
Le quand choisira t'il enfin son camp
Dans l'ivresse d'un tout le temps
La tristesse est violine
Douleur et douceur sont consanguines
Je cherche l'indice vertueux
de mes jours plus vieux

Je sais aujourd'hui
Que les oranges sanguines
Ne font pas de quartier
Je sais des tréfonds de la nuit
Que la lune alcaline
Ne fera pas de quartier
Autant en emportent les camions poubelle
Quand l'amour ne portent plus de dentelle

Nostalgie des collines
D'un jour en sourdine
Non tu ne seras pas la prochaine victime
Tu verras je trouverai à quoi cela rime
Dans cette obscurité ténébreuse
Écourtons la mélodie boueuse
Dans l'entresol d'une accalmie
Tu vois il est déjà cinq heures et demie
Je réchauffe nos insomnies
Afin de nous mettre en appétit
La pomme sera farineuse
Quand la caresse deviendra frauduleuse
Quand la morsure de tes dents
Épuise la flamme de mon néant
A force de tourner en rond je manque d'aire
Si je m'épile tu gagnes , si tu m'efface je perds

Je sais aujourd'hui
Qu'il y a de ta lumière
Dans mon quartier
Je sais depuis cette nuit
Que ta Cartier
Continue de retarder
Autant en emportent les marelles
Quand l'amour ne fait pas dans la dentelle

des tableaux du sans écho mais c'est beau
bonne journée

Superbe. Bonne journée

un air mélodieux et tristounet mais si bon à relire !
mes amitiés

j'aime votre style d'écrit....il est riche en images et en mélodie
merci de ce superbe partage .

du très beau lyrique que j'ai adoré relire

Nostalgie et mélancolie sur la coline du temps
Un air marin fait le compte à rebours
Nous comptons les heures de liberté et d'amour
Sachant que nous allons être séparés un jour ou l'autre
j'aime votre plume de papillon doué à faire le printemps des mots

bonjour à tous

merci pour vos chaleureux commentaires qui il va de soit me vont droit au cœur
Je n'ai que très peu de temps cette semaine pour vous commenter mais je vous lis car j'ai une petite chenille à m'occuper .....
je rattraperai le temps
merci et excusez moi
bel après midi
alain

pas de stigmatisme dans la vue de cette plume, elle voit juste le trouble de l'encre existentialiste
elle se fond en questionnement et en supposition, elle admet la peine en pleine lune de la pensée perturbée...
plume à relire, tant elle est riche ...
flower
au plaisir du partage...

Qui voudrait douter de tout n'irait même pas jusqu'au doute. Le jeu du doute lui-même présuppose la certitude".

poème original.
Il a du sens tout avec des rimes sublimes

Le vent redouble sur ces collines d'insomnie....

richard