l'ancien

bdom94 a écrit:
Quand je le regardais ses gestes semblaient lents
Moi j’avais la fougue des jeunes de dix ans
Le rythme de nos âges était à l’opposé.

Le calme de l’ancien et la hâte attisée

Quand je le regardais son geste était précis
Était-ce nécessaire cette minutie
J’avais la maladresse des mains de l’enfant

Le savoir de l’ancien et le vague hésitant

Quand je le regardais ses gestes délicats
S’opposaient à mes jeux tous teintés de fracas
Je n’étais qu’une pousse attendant la lumière

La grâce de l’ancien et l’ébauche première

Quand je le regardais la forme prenait vie
Je croyais éternels, je n’avais pas compris
Ses êtres qui m’entourent, les choses qu’ils font

La beauté de l’ancien et l’éphémère sans fond

Quand je le regardais affutant son outil
Je n’imaginais pas la marque décatie
Déposée par l’abus sur la lame si dure

La force de l’ancien et le combat d’usure

Quand je le regardais je le voyais sourire
Il s’offrait à mes yeux comme pour divertir
Bien qu’étant lui, l’artiste ! Il devenait modèle

Le don de l’ancien et la mémoire fidèle

j-p-olivier a écrit:l'artiste modèle et l'enfant apprenti
le décalage de la sagesse et les âges..
bonne méditation-souvenirs

davidof a écrit:

bdom94 a écrit:
Quand je le regardais ses gestes semblaient lents
Moi j’avais la fougue des jeunes de dix ans
Le rythme de nos âges était à l’opposé.

Le calme de l’ancien et la hâte attisée

Quand je le regardais son geste était précis
Était-ce nécessaire cette minutie
J’avais la maladresse des mains de l’enfant

Le savoir de l’ancien et le vague hésitant

Quand je le regardais ses gestes délicats
S’opposaient à mes jeux tous teintés de fracas
Je n’étais qu’une pousse attendant la lumière

La grâce de l’ancien et l’ébauche première

Quand je le regardais la forme prenait vie
Je croyais éternels, je n’avais pas compris
Ses êtres qui m’entourent, les choses qu’ils font

La beauté de l’ancien et l’éphémère sans fond

Quand je le regardais affutant son outil
Je n’imaginais pas la marque décatie
Déposée par l’abus sur la lame si dure

La force de l’ancien et le combat d’usure

Quand je le regardais je le voyais sourire
Il s’offrait à mes yeux comme pour divertir
Bien qu’étant lui, l’artiste ! Il devenait modèle

Le don de l’ancien et la mémoire fidèle

nos ancêtres sont une école,
malheureusement on apprend pas vraiment d'eux
la fougue et la rébellion étant une nature humaine

bdom94 a écrit:
Quand je le regardais ses gestes semblaient lents
Moi j’avais la fougue des jeunes de dix ans
Le rythme de nos âges était à l’opposé.

Le calme de l’ancien et la hâte attisée

Quand je le regardais son geste était précis
Était-ce nécessaire cette minutie
J’avais la maladresse des mains de l’enfant

Le savoir de l’ancien et le vague hésitant

Quand je le regardais ses gestes délicats
S’opposaient à mes jeux tous teintés de fracas
Je n’étais qu’une pousse attendant la lumière

La grâce de l’ancien et l’ébauche première

Quand je le regardais la forme prenait vie
Je croyais éternels, je n’avais pas compris
Ses êtres qui m’entourent, les choses qu’ils font

La beauté de l’ancien et l’éphémère sans fond

Quand je le regardais affutant son outil
Je n’imaginais pas la marque décatie
Déposée par l’abus sur la lame si dure

La force de l’ancien et le combat d’usure

Quand je le regardais je le voyais sourire
Il s’offrait à mes yeux comme pour divertir
Bien qu’étant lui, l’artiste ! Il devenait modèle

Le don de l’ancien et la mémoire fidèle

rychar a écrit:Fougue et tendresse réunies pour un hommage....

Mona a écrit:hommage bien partagé
dommage qu'on apprend pas tout de nos anciens

HENRY LE POETE a écrit:C qui est bien C que tout ou tard on sera ancien
Il nous restera pus qu'a être Artiste de notre vie
cette comparaison
Ni l'un, li l'autre n'a la 1er place

Invité a écrit:Bonsoir Dom,
Beaucoup de tendresse et d'admiration dans ce poème;
Ta plume est toujours aussi belle.
Bisous
Ambre