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Au seuil de ma demeure...le poeme complet

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Au seuil de ma demeure...le poeme complet Empty Au seuil de ma demeure...le poeme complet

Message par kadi Lun 31 Jan - 14:12

Au seuil de ma demeure
Une femme, des photos, des lettres et une valise
La femme était souffrante, et ce n’était pas une surprise
Naufragée du temps, sa vie était compromise
Jetée sur le rivage de ma maison, il faudrait que je vous dise
Qu’elle était à moi, ma vie, ma joie mon bonheur et sa devise
Elle a claqué la porte, me laissant exploser dans ma crise
Elle a préféré un autre ciel sans se soucier de ses nuées grises
le ciel s’est vite recouvert et le calme a changé par surprise
Le beau temps est souvent court pour ce qui ne connait ses cours
On ne récolte pas une terre sans la defraichir par le labour
Ne se brûle la main que celui qui ignore le feu de son four
La femme était laissée quand on a épuisé ses beaux jours
La voilà au seuil de ma maison pour un salut, pour un secours
Esperant retrouvé sur ce seuil des traces d’amour et un retour
Qu’elle a sans raison abondonné en faisant l’aveugle et le sourd
C’est plus la femme de mes rêves, elle est toute en haillons
Te rappelles-tu ton départ sans mobile encore moins sans raison????
Et moi dans ma douleur je pleurais seul sur le seuil de ma maison!!!!
Te voyant t’éloigner, ma demeure est devenue hospice et prison
T’as même pas oser regarder derrière toi pour une dernière fois
J’ai voulu t’implorer encore une fois, tu as etouffé ma voix
Et toi tu te perdais au loin, tu venais de choisir une autre voie
Et ce jour là j’ai tout perdu, sinon,ma demeure, ma prière et ma foi
Et la femme que j’avais aimé m’a condamné dans sa joie avec sa loi
La loi de l’égoïsme, la joie de la traîtrise ou les deux à la fois
Des photos...elle en gardait toujours et surement le plus cadeau
Main dans la main on courrait tous deux innocents aux bords de l’eau
On pressait le pas dans une cadence en trot peut etre ou en galop
Pour atteindre ce paradis d’eden qu’on disait, il est loin la haut
On était divinement emmené par les vents comme deux petis oiseaux
Ce jour là, on était heureux.... sinon demandez le rivage et ses flots
Des lettres.... la plus ancienne était conservée dans ses mains
Je l’ai ecrite un soir d’hiver, appréhendant la reponse de demain
Apprehendant qu’elle brise mon chant ou en tuant son refrain
Le refrain où je lui parlais de mon amour et aussi mon chagrin
Où je disait oh ma belle serais tu à moi pour le mauvais et le bien
Moi qui cultivait un petit espoir, mais pour un tres grand amour
Ma lettre parlait de tout, le temps, l’amitié, la nuit et le jour
De ce fou qui a pris la mer sans rame et gilet de sauvetage
Ce fou qui a plongé dans le plus profond cœur ne connaissant son large
Ce fou qui ne sait nager dans ce monde marin toujours cruel et sauvage
Ce fou qui a voulu ecrire sa romance sur une feuille avec l’encre de chine
Et dans l’eau restera –t-il un mot, ou s’effacera-t-il ce cœur qu’on dessine
Moi le fou, je l’ai toujours été, sinon je le reve, au pire je le devine
Fou, toujours fou ma premiere lettre est entre ses mains calines
La valise.... elle n’a pas vieilli, et est tres belle, toujours noire
Quand je l’ai ouverte, j’ai bien lu ma jeunesse et toute mon histoire
Il y’avait cet ensemble rouge vielli par le temps et son joli peignoir
C’etaient mes premiers cadeaux de notre folie d’un certain soir
Et cette boite dorée qu’elle aimait tant pour son maquillage
Un rouge aux levres un mascara pour l’entretien de son visage
Mais sans tout ça, je l’ai aimé, je n’ai que faire des rides de l’age
La voilà la femme qui un jour sans m’avertir m’avait quitté
La voilà la femme de retour cherchant mon couer pour s’abriter
Sans rancune, je l’ai soulevé, ramassé les photos, les lettres et la valise
Et sous l’aile de mon manteau, je l’ai couverte, apaisant sa crise
on est entré dans la maison ....la maison qu’elle a toujours habitée
Car le cœur qui l’a aimé ; dans ta detresse ne peut pas la rejetter. KADI.R
Au seuil de ma demeure...le poeme complet 917349



kadi
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Message par kadi Lun 31 Jan - 14:32

kadi a écrit:Au seuil de ma demeure
Une femme, des photos, des lettres et une valise
La femme était souffrante, et ce n’était pas une surprise
Naufragée du temps, sa vie était compromise
Jetée sur le rivage de ma maison, il faudrait que je vous dise
Qu’elle était à moi, ma vie, ma joie mon bonheur et sa devise
Elle a claqué la porte, me laissant exploser dans ma crise
Elle a préféré un autre ciel sans se soucier de ses nuées grises
le ciel s’est vite recouvert et le calme a changé par surprise
Le beau temps est souvent court pour ce qui ne connait ses cours
On ne récolte pas une terre sans la defraichir par le labour
Ne se brûle la main que celui qui ignore le feu de son four
La femme était laissée quand on a épuisé ses beaux jours
La voilà au seuil de ma maison pour un salut, pour un secours
Esperant retrouvé sur ce seuil des traces d’amour et un retour
Qu’elle a sans raison abondonné en faisant l’aveugle et le sourd
C’est plus la femme de mes rêves, elle est toute en haillons
Te rappelles-tu ton départ sans mobile encore moins sans raison????
Et moi dans ma douleur je pleurais seul sur le seuil de ma maison!!!!
Te voyant t’éloigner, ma demeure est devenue hospice et prison
T’as même pas oser regarder derrière toi pour une dernière fois
J’ai voulu t’implorer encore une fois, tu as etouffé ma voix
Et toi tu te perdais au loin, tu venais de choisir une autre voie
Et ce jour là j’ai tout perdu, sinon,ma demeure, ma prière et ma foi
Et la femme que j’avais aimé m’a condamné dans sa joie avec sa loi
La loi de l’égoïsme, la joie de la traîtrise ou les deux à la fois
Des photos...elle en gardait toujours et surement le plus cadeau
Main dans la main on courrait tous deux innocents aux bords de l’eau
On pressait le pas dans une cadence en trot peut etre ou en galop
Pour atteindre ce paradis d’eden qu’on disait, il est loin la haut
On était divinement emmené par les vents comme deux petis oiseaux
Ce jour là, on était heureux.... sinon demandez le rivage et ses flots
Des lettres.... la plus ancienne était conservée dans ses mains
Je l’ai ecrite un soir d’hiver, appréhendant la reponse de demain
Apprehendant qu’elle brise mon chant ou en tuant son refrain
Le refrain où je lui parlais de mon amour et aussi mon chagrin
Où je disait oh ma belle serais tu à moi pour le mauvais et le bien
Moi qui cultivait un petit espoir, mais pour un tres grand amour
Ma lettre parlait de tout, le temps, l’amitié, la nuit et le jour
De ce fou qui a pris la mer sans rame et gilet de sauvetage
Ce fou qui a plongé dans le plus profond cœur ne connaissant son large
Ce fou qui ne sait nager dans ce monde marin toujours cruel et sauvage
Ce fou qui a voulu ecrire sa romance sur une feuille avec l’encre de chine
Et dans l’eau restera –t-il un mot, ou s’effacera-t-il ce cœur qu’on dessine
Moi le fou, je l’ai toujours été, sinon je le reve, au pire je le devine
Fou, toujours fou ma premiere lettre est entre ses mains calines
La valise.... elle n’a pas vieilli, et est tres belle, toujours noire
Quand je l’ai ouverte, j’ai bien lu ma jeunesse et toute mon histoire
Il y’avait cet ensemble rouge vielli par le temps et son joli peignoir
C’etaient mes premiers cadeaux de notre folie d’un certain soir
Et cette boite dorée qu’elle aimait tant pour son maquillage
Un rouge aux levres un mascara pour l’entretien de son visage
Mais sans tout ça, je l’ai aimé, je n’ai que faire des rides de l’age
La voilà la femme qui un jour sans m’avertir m’avait quitté
La voilà la femme de retour cherchant mon couer pour s’abriter
Sans rancune, je l’ai soulevé, ramassé les photos, les lettres et la valise
Et sous l’aile de mon manteau, je l’ai couverte, apaisant sa crise
on est entré dans la maison ....la maison qu’elle a toujours habitée
Car le cœur qui l’a aimé ; dans Sa detresse ne peut pas la rejetter. KADI.R
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Message par Invité Mar 1 Fév - 8:17

Le coeur dans ses bagages.
Merci pour ce partage
Ambre

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Message par kadi Mar 1 Fév - 23:48

Ambre a écrit:Le coeur dans ses bagages.
Merci pour ce partage
Ambre

Au seuil de ma demeure...le poeme complet 271827
merci Ambre pour le passage
le coeur doit rester sage pour ne pas rester dans les bagages.il a besoin de sang ,d'oxygene et d'amour pour ne pas vieillir avant l'age. :orage:
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