Je n’ose parler.

Lia-house a écrit:

Le vent qui balaye les hautes herbes,
La nuit pénétrant le ciel d'un bleu d'encre.
Toi près de moi, moi près de toi,
La chaleur de nos deux corps
Dans l'ombre d'un pêché qui s'annonce.
L'air chaud du bord de mer caressant ton visage,
Ma main ne pouvant l'imiter
Tant sa grâce et sa légèreté sont pures.
Un silence, un souffle, mon corps tremble...
Je n’ose parler.
De sentir ton corps me fait voyager
Vers d’autres contrées.
Déjà mon esprit se vide,
Et la beauté de cette fine soirée d’été
M’envahit tel un désir intense
De partage et de complicité.
Ma vue faiblie,
Mais tes gestes sont là pour me guider
Et me rappeler que seul cet instant compte.
Peut-être que demain tout serra fini…
Comment y croire ?
D’ où vient se sentiment étrange
Et pourtant si intense qui grandit en moi ?
Prend ma main encore une fois,
Et ne t’arrête pas…
Que cette soirée se transforme
En semaines, en mois, en années…
Que jamais nous ne soyons séparés.

rychar a écrit:Troublant de sensibilité et de sincérité...
Sans amour, c'est l'illusion du vide.........

Rita-kazem a écrit:vivre l'instant coûte que coûte .... défiant le risque de la désillusion

celui qui sait a écrit:L'Amour en la seule virginité de ses intimes sentiments,
Que le temps arrête ses aiguilles en ces doux moments,
Il en fut ainsi du commencement jusqu'au présent instant,
Ainsi nous sommes de l'Amour ses plus fidèles militants.

Bien à toi.

bdom94 a écrit:

dans le parterre des instants fleuris le temps pose le pied et fait signe mais les effluves du bonheur gagnent sur l'éternité

merci de ce joli poème qui nous fait revivre des instants éphémère mais éternels, grâce au souvenir.

Dominique

sympatique a écrit:
belle description de ce sentiment étrange et qui ne dérange

Ambre a écrit:merci pour cette belle lecture pleine d'émotions
Amitiés
Ambre

bdom94 a écrit:un écrit que j'aimerais revoir en haut de l'affiche... pour mon plaisir

Dom

Eschyle a écrit:Éphémère est le temps qui passe
Éphémère, temps d'un soupir
Comme ce cousin qui volète
Il suffit parfois d'un sourire
Pour que deux yeux fassent vibrer
Toute la chair soudain très lasse
Et nous mette le cœur en miette
Sans autre appui que le poète...

Ce sont instants que vent emporte
Dirai-je pour parodier
Le poète mais cette porte
Qui s'ouvre sur un inconnu
Est une ouverture à la vie
Qui révèle notre âme nue.

tibar a écrit:Quelle profusion!? J'ai aimé ton poème. Amicalement. Tibar