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Anciens Contes Japonais

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Message par davidof Mer 7 Avr - 18:33

Une Légende de la Princesse Chûjô
Traduite et racontée par Niji Fuyuno


Il était une fois une belle fille nommée la princesse Hasé à Nara. Son père qui s'appelait Toyonari Fujiwara était un ministre. Sa mère, Murasakinomaé, était morte quand elle avait 5 ans. Elle était âgé de 7 ans, lorsque son père Toyonari s'est remarié.
Anciens Contes Japonais Chujo1Sa belle-mère, Teruhinomaé avait un beau visage, mais son coeur était pervers.
La princesse Hasé était si belle et si gentille qu'elle était aimée de tout le monde.
Sa belle-mère méchante la détestait à cause de sa grâce et de sa gentillesse. Sa belle mère lui donnait beaucoup de besognes à faire. Elle se montrait dure envers la princesse Hasé. Mais la princesse Hasé a suivi ses instructions et elle était toujours affectueuse envers sa belle-mère.
Quand la princesse Hasé eut 13 ans, le roi, maître de son père, tomba malade. Le roi lui a demandé, "La princesse Hasé, je ne peux pas dormir à cause de forts bruits d'eau. Est-ce que vous entendez le murmure de la rivière? La princesse Hasé, j'ai entendu dire que vous avez le don du poète. Composez un poème pour que le dieu de la rivière calme ses sons."
La princesse Hasé a répondu. "Oui, mon roi, je vais chanter." Elle a composé un poème à l'instant.

Ecoutez-moi, la rivière Tatsuta,
même si vous faites les vagues hautes,
endormez vos sons sagement.
Balayez les soucis du roi, s'il vous plaît!
Alors, les sons hauts de l'eau se sont apaisés nettement. Le roi était très content. Il lui a donné un bon grade, "Chûjô". Donc, à partir de ce jour, la princesse Hasé était appelée Chûjô-Himé.
Un côté, la belle-mère qui l'a su était mécontente. Elle l'a prise en haine de plus en plus. Elle nourrissait une flamme de venin contre la princesse Chûjô.
Un jour, elle a ordonné à son serviteur, "Tuez! Tuez-la! Emmenez-la dans Hibari-yama (le montagne de l'Alouette), et après, tuez-la!"
Le serviteur l'a emmenée à contrte-coeur. Il ne pouvait pas la tuer, parce qu'elle était si belle et si sympathique. Le serviteur lui a dit, "Ecoutez-moi, la princesse Chûjô. J'ai reçu l'ordre de vous tuer de votre belle-mère. Mais c'est impossible pour moi! Je ne pourrai jamais vous tuer."
Chûjô a dit, "J'ai entendu. Ce n'est pas votre faute. C'est moi, c'est ma faute sans doute. Je crains de la mettre en colère. Je vais habiter dans cette montagne, Hibari-yama, toute seule. Dites à ma belle-mère que vous m'avez tuée." Après ses paroles, elle a baissé sa tête d'un air découragé.
Le serviteur a dit, "Mais, non! Je ne peux pas vous laisser seule dans le montagne désert comme cela. Je vais rester ici et vous soigner. Moi et ma femme vous soignerons."
Puis, le serviteur a coupé des arbres, a construit une petite maison dont le toit était fait avec roseaux. Trois personnes vivaient dans Hibari-yama isolé. Les serviteurs ont coupé des arbres et ont cueilli des fleurs pour les vendre au pied du montagne. Ils ont gagné un peu d'argent pour l'élever.
"Ma pauvre princesse! Si vous étiez dans la ville, vous passeriez votre temps heureux. Votre belle-mère, Teruhinomaé est vraiment affreuse." Le serviteur et sa femme se sont regardés l'un l'autre avec les larmes aux yeux. La princesse Chûjô a dit, "Ne soyez pas tristes, s'il vous plaît. Grâce à vous, je peux exister paisiblement comme cela."
Princesse, Chûjô aussi a assemblé des bûches et a puisé du torrent malgré qu'elle était inaccoutumée à ces travaux. Et après, elle passait son temps calmement à lire le livre sacré du bouddhisme.
De l'autre côté, dans la capitale, le ministre, son père est revenu chez lui. Sa femme, Teruhinomaé lui a dit: "Mon cher, je pense que ta fille Chûjô est une femme dissolue. Elle folâtre toujours avec des hommes vils." Son père a reçu son rapport. Il est devenu désagréable. Il a dit, "Chasse-la! Tout de suite! Une femme dissolue n'est plus ma fille!" Teruhinomaé a dit dans son coeur, "Ça y est! J'ai gagné!"
Elle a continué de parler. "Mon cher! Je l'ai déjà fait abandonner dans la montagne par le serviteur. Le ministre, le père a dit, "Parfait! C'est bien. Je ne veux jamais voir son visage!" Le père s'est laissé tromper par les paroles de sa femme.
Anciens Contes Japonais Chujo2Quelques jours ont passé, le ministre, son père est allé à la chasse suivi de ses serviteurs. Quand il parcourait dans la montagne avec un arc à la main, il a trouvé une cabane. Il l'a regardée d'un air interrogatif de doute. Et à l'intérieur, il a aperçu une belle lisant un livre sacré du bouddhisme. "Oh! Tu es..., tu es...!" Son père a crié avec une surprise.
La princesse Chûjô a tourné sa tête avec étonnement. "Mon Dieu! Mon papa! ......" La princesse Chûjô brusquement s'est élancée dans les bras de son père.
Alors, son père a dit, "Fais, comme tu voudras! Comme la femme impudique! Tu n'es plus ma fille!" "Pourquoi?" elle lui a demandé. Son père lui a dit un rapport de Teruhinomaé, sa belle-mère.
"Hélas! Quel malheur! Ce n'est pas vrai!" La princesse Chûjô était au bord des larmes. Elle a commencé à pleurer.
Voilà le serviteur et sa femme qui revenaient de la montagne. Ils lui ont raconté des détails. Son père a dit, "Ah! Pardonne-moi, ma petite. Je vois." Son père l'a serrée dans ses bras.
Ainsi, la princesse Chûjô est rentrée chez elle à la capitale avec son père. Mais Elle n'a jamais voulu voir sa belle-mère, en même temps qu'elle a décidé de se faire bonzesse. "Je voudrais devenir l'élève de Bouddha et voir ma mère en mort." Son père s'est opposé à ce qu'elle a dit. Mais elle n'a pas changé sa décision. Puis, la princesse Chûjô est allée au temple Taima et elle est devenue bonne bonzesse. "Aidez-moi à le voir, guidez-moi au paradis, s'il vous plaît."
La nouvelle du retour de la et son père vint aux oreilles de Teruhinomaé. Elle a eu honte qu'elle ait tourmenté la princesse Chûjô et elle s'est suicidée en se jetant dans le puits.

Anciens Contes Japonais Chujo3Pendant trois ans, la princesse Chûjô a passé tout le temps en récitant des prières bouddhique avec zèle. Alors, une nuit, deux bonzesses sont arrivées chez elle. Elles lui dirent, "Assemblez tant de fils de lotus qu'on peut en entasser sur le dos de cent chevaux." La princesse Chûjô a assemblé beaucoup de lotus avec l'aide de son père.
Une soirée, encore, deux bonzesses arrivèrent chez elle. Elles ont commencé de filer des tiges de lotus. Elles ont porté les fils à la fontaine devant le temple et elles les y ont rincées.
A ce moment, les fils de lotus ont aussitôt diffusé une lumière éblouissante. Les fils de lotus avaient été teints de cinq couleurs et brillaient magnifiquement. Deux bonzesses les ont emportés dans le temple et après elles ont commencé à tisser quelque chose sur un métier.
Anciens Contes Japonais Chujo4
A vue d'oeil, des fils en cinq couleurs se sont changés en un tissu très beau. C'était un tissu éclatant!
La lumière du matin entrait dans le temple. L'intérieur du temple est devenu clair. "Mon Dieu! Quelle surprise! Comme c'est joli!" La princesse Chûjô était vraiment émue.
Le tissu luisant que deux bonzesses y ont laissé. Le tissu existait nettement. Il luisait et miroitait au soleil du matin.
Elle trouva les fleurs de lotus blancs et rouges dans les motifs du tissu. Ils sont en pleine floraison. Et dans cet espace, deux célestes jouaient de la flûte en dansant dans les nuages blanches. Une céleste a donné son regard dans la direction de la princesse Chûjô. Elle l'a regardé avec un sourire.
"Oh, ma mère!" La princesse Chûjô l'a aperçue. Ensuite, elle n'avait rien à dire, parce qu'elle était touchée amplement. Elle admirait longtemps dans la lune ce tissu du lotus. La voix de bonzesses se fit entendre. "Cela, c'est le pays de Bouddha, le paradis Gokuraku que vous vouliez voir. Là, elle est là, votre mère. Vous pouvez voir votre mère dans le paradis, n'est-ce pas?" La princesse Chûjô a dit, "Merci, merci beaucoup de mon coeur." Puis, elle priait ses mains jointes, récitait des prières bouddhiques dans un recueillement.

Au midi, c'était un jour émaillé de fleurs printanières. La princesse Chûjô avait 28 ans. Elle attendait que les messagères viennent par le ciel. Par le ciel d'ouest teinté de violet, une lumière l'approchait, et elle lui est arrivée. Bosatsu (Bodhisattva) fut son apparition.
La princesse Chûjô monta vers le ciel en passant l'air embaumée, en traversant des chants de célestes.
Anciens Contes Japonais Note


C'est une histoire du 8ème siècle quand Nara était la capitale du Japon.
Le temple Taima garde "Mandara" de la princesse Chûjô. A l'heure actuelle, les gens visitent Taima pour l'admirer et prier devant une statue de la princesse Chûjô.
Le légende veut que "Taima Mandara" soit un tissu tissé de fils de lotus. Ce tissu est tissu que le peuple vénérait. C'est le symbole de la grâce, la gentillesse, et la miséricorde.
"Le conte de la princesse Chûjô" a été collectionné au 13ème siècle, l'époque Kamakura. Après 400 ans, à l'époque Muromachi et Momoyama (17ème siècle), ce conte a été récollectionné dans "Otogi Zôshi". "Otogi Zôshi" a le style "Nara Ehon": le livre d'images de Nara. Le conte de la princesse Chûjô et son "Mandara" influencent le champ de la littérature moderne et aussi l'art dramatique Nô, Kyôgen, Kabuki, et Bunraku. Zeami a composé une pièce de Nô, "Hibari-yama" dont la source était même que celui du conte de la princesse Chûjô.
Nara garde de nombreux vestiges d'un passé très riche.
Le temple Taima est aussi bien connu de la pivoine. Mai et juin, c'est la saison pleine de pivoines. Allons nous promener dans la rue beige et longer ses vieux murs blanchâtres en terre un peu croulant. Vous apercevez deux belles Sanjû-no-tô (pagodes à trois étages fondés au 8ème et au 9ème siècle) en flânant dans le jardin du temple Taima.
Le tissu original de Taima Mandara a été tissé en soie au 8ème siècle; on appelle des tissus en soie "Tsuzureori". Il a la forme carrée, 4 mètre sur 4. Il est abîmé et tombé en lambeaux. Maintenant, on peut voir la reproduction du tissu.
Quand j'était petite, ma mère me racontait cette histoire de la princesse Chûjô et du tissu de lotus sacré, comme une belle berceuse éthérée.
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Anciens Contes Japonais Empty L'homme qui épousa une renarde

Message par davidof Mer 7 Avr - 18:34

L'homme qui épousa une renarde
Traduit par Niji Fuyuno


Il y a très longtemps, l'empereur Kinmei régnait ce pays.
Un homme habitait à Minonokuni (préfecture Gifu).
Un jour, il monta à cheval et parti à la recherche d'une belle. Il espérait rencontrer une jeune fille qui accepterait de devenir sa femme.
Par hasard, dans une plaine spacieuse, rassérénée, il aperçut une jeune fille. Celle-ci s'approche de lui assez familièrement et lui fit du charme. L'homme qui souriait dans son coeur, lui cligna de l'oeil et répondit à ses avances.
Il l'interpella: « Hé, ...... mademoiselle, où allez-vous ? »
La femme lui répondit: « Je parcours le pays afin de trouver un bon mari. »
L'homme proposa alors à la jeune fille de devenir sa femme.
« Oui, c'est entendu, je vous accepte », répondit-elle.
Cet homme l'emmena dans sa maison. Ils se marièrent et vivait maintenant ensemble.
Quelques mois s'écoulèrent.
La femme devint enceinte et mit au monde un garçon le jour du 15 décembre. Or, ce même jour et au même moment, la chienne que l'homme possédait mit bas un chiot. Ce dernier ne supportait pas la femme de la maison. Lorsqu'il se trouvait en face d'elle, il semblait irrité par sa présence.
Il l'attaquait violemment, la fixait d'un regard hostile, aboyait bruyamment, les dents retroussées et dirigées contre elle.
Chaque jour, le chiot manifestait sa colère, de jour en jour, il enflait l'animosité contre elle.
La femme, effrayée, tremblait de peur.
Un jour, elle supplia son mari: « Mon cher, ...... tuez, assommez ce chien, je vous en prie ! »
Mais son mari, qui avait pitié de son chien, ne pouvait se résoudre à le tuer.
C'était en février ou en mars, c'était le temps de piler le riz dans un mortier.
Un jour, l'épouse entra dans une cabane où se trouvait le mortier pour piler le riz; il lui fallait préparer des goûters pour ses ouvrières.
Soudain, la chienne qui était la mère du chiot, se mit à la poursuivre en grognant. Sa voix embêtante se jeta sur cette ménagère et menaçait de la mordre. La ménagère fut terrifiée, eu beaucoup d'effroi.
Aussitot, elle se métamorphosa en renarde et s'enfuit au plus vite. Elle alla se réfugier sur une corbeille et s'y assit. Son mari l'aperçut.
Il lui dit: « Ma chérie, ...... comme je t'aime ! Nous, toi et moi, nous vivons ensemble, nous sommes devenus intimes, liés profondément, et, nous avons reçu un enfant par la grâce......, n'est-ce pas ? Jamais je ne t'oublierai...... Viens chez moi, quand tu le voudras, couchons ensemble. Je t'attends...... »
Et.
Ainsi, la renarde se rendit chez l'homme qui était son mari et passa la nuit avec lui. Elle se souvenait de la promesse de l'homme.
Dès lors, la femme fut appelée Kitsune (*ki-tsu-né) qui signifie « vient, aime, couche ».
Un jour, l'homme vit sa femme venir à lui, vêtue d'une longue jupe dont le bas était teint en beau nuancé de rose. Elle avait l'air élégant et gracieux. Puis, elle s'envola on ne sait où, en faisant flotter les pans de sa belle jupe rose.
Depuis ce jour, le mari ne cessa plus de penser au visage de sa femme. Il dessinait en son coeur la figure qui s'était éloignée de lui et soupirait pour sa femme bien aimée.
Il composa une chanson et il la chantait.





Koi wa mina waga he ni ochi nu tamakagiru haroka ni mie te ini shi ko yue ni
En mon coeur
tous les chemins languissants de mon amour se traînent
à cause de toi,
tu es partie au loin et tu t'estompes dans la lumière tamisée
éternellement, je pense à toi




Ainsi, le garçon qui était né de l'homme et de sa femme renarde fut nommé « Kitsune ».
On l'appelait aussi « Kitsune no Atae », c'est-à-dire « officiant renard ».
Ce garçon était très fort, herculéen et courait très vite comme un vol d'oiseau. Voilà l'origine du nom de la famille « Kitsune no Atae ».





Anciens Contes Japonais Note


C'est aussi un des contes qui ont été recueillis dans Nihon Ryoi-ki (8ème siècle). Le cadre de ce conte est le 6ème siècle, le temps de l'empereur Kinmei. À cette époque (Asuka jidai), le bouddhisme fut introduit au Japon.


  • Kitsune : « renard » en japonais.
  • L'empereur Kinmei : autrement appelé « Amenokuni oshiharu hironiwa no mikoto », qui signifie « l'empereur qui ouvre en force la porte au jardin spacieux dans le ciel ».
  • Minonokuni : nom ancien de la préfecture Gifu.
  • Atae : dénomination ancienne de l'officier municipal qui préside la cérémonie et la fête solennelle.
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Anciens Contes Japonais Empty Chiisakobe-no Sugaru: conte d'attraper le tonnerre

Message par davidof Mer 7 Avr - 18:35

Chiisakobe-no Sugaru: conte d'attraper le tonnerre
Traduit par Niji Fuyuno


C'est un conte du temps de l'Empereur Yûryaku: 5ème siècle du Japon.
En ce temps-là, Nara était la capitale du Japon.
Sugaru était un homme qui était au service de l'Empereur à la cour.
L'Empereur Yûryaku aimait beaucoup sa femme. Un jour, il caressait tendrement sa reine dans son lit. Tout à coup, Sugaru est entré à l'étourdie dans la chambre de l'Empereur. L'Empereur a été tout confus. En même temps il a été un peu en colère.
Soudain, un grand tonnerre a grondé. L'Empereur avait un sentiment un peu méchant vers Sugaru. Il lui a dit pour cacher son embarras et sa mauvaise humeur, "Sugaru, vous, vous pourrez ramener le tonnerre ici?"
Sugaru a répondu, "Oui, mon maître, je pourrai le ramener."
L'Empereur lui a demandé, "Bien, allez, et ramenez-le."
Sugaru est sorti du Palais. Il est allé à cheval. Il a ceint sa tête d'un bandeau rouge et tenu solidement un petit drapeau rouge à la main.
Sugaru est passé dans un petit village et enfin est arrivé à la ville Karu-no Morokoshi.
Sugaru a dit à haute voix au tonnerre, "Ecoutez! Le tonnerre dans le ciel, l'Empereur vous appelle."
En lançant son cheval, Sugaru a crié encore. "Même si vous êtes le dieu de tonnerre, vous ne pouvez pas refuser son ordre, n'est-ce pas?"
Quelque moments après, Sugaru a trouvé le tonnerre tombé sur la terre. Immédiatement, il a appelé un prêtre et il a posé le tonnerre sur un palanquin. Le tonnerre est transporté au-devant de l'Empereur.
Sugaru lui a dit d'un air fier, "Empereur, le voilà! Regardez-le! Je l'ai ramené ici."
Alors, le tonnerre a tout d'un coup brillé en flamboyant. L'Empereur a été terrifié de le voir. Il a fait beaucoup d'offrandes au tonnerre et l'a fait reposer à sa place où il était tombé.
On a nommé "Ikazuchi-no Oka": "la colline du tonnerre", cette place située dans une ville Asuka de la préfecture Nara.
Quelques années après, Sugaru est mort. L'Empereur a regretté sa mort. Il a ordonné d'exposer son cadavre pendant 7 jours. Il a dressé un tombeau à Sugaru où le tonnerre était tombé. Il y a écrit des mots qui célébraient Sugaru, et encore ajouté des mots: "Le tombeau de Sugaru qui attrapa le tonnerre."
Dans le ciel, le tonnerre a aperçu ce tombeau et lu ces mots. Il a été furieux.
En retentissant si violemment et si haineusement, il est retombé en tonnant sur la terre. Il a écrasé le tombeau du pied. Mais son corps a été coincé dans la crevasse du tombeau. Il a été rattrapé!!
L'Empereur a appris cet événement et fait tirer son corps d'une crevasse. Il a été sauvé!
Pendant 7 jours, le tonnerre restait sur la terre. Il était dans la lune.
L'Empereur a ordonné à ses serviteurs de dresser le tombeau à Sugaru encore une fois. Il y a fait écrire quelques mots sur le pilier du tombeau: "Le tombeau de Sugaru qui attrapa le tonnerre quand il était en vie, et aussi une fois mort."
La, voilà, c'est la source d'histoire de la colline située à Asuka de la préfecture Nara. Elle a été nommé "Ikazuchi-no Oka (la colline du tonnerre)."
Anciens Contes Japonais Note


La légende, "Chiisakobe-no Sugaru" est une pièce dans "Nihon Ryôi-ki (des contes fantomatique du japon)".
Elle est la plus ancienne collection de contes et de légendes éditée au 8ème siècle. Le bonze Kyôkai l'a composé. Elle est la trilogie.
Dans cette collection, il y a des contes et des légendes du 5ème au 8ème siècle du Japon.
"Chiisakobe-no Sugaru" est la première histoire de "Nihon Ryôi-ki."
Le sujet et la matière de cette collection encore manquent de maturité, mais des bourgeons fertiles ont été gardé dedans. Il me semble que la phrase animée m'approche souplement, malgré sa description gauche et enfantine.
Quelques siècles après, "Nihon Ryôi-ki" a donné sa source à "Konjaku Monogatari", "Ugetsu Monogatari", Nô, et Kyogen.

Chiisakobe:
Un homme qui est au service d'Empereur. Son travail est de prier Dieu, de présider les cérémonie qui concerne des autels.
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Message par davidof Mer 7 Avr - 18:36

Sur la feuille

Créé et écrit par Niji Fuyuno
Anciens Contes Japonais Risu





J'ouvrais mes paupières comme le passant d'un balai d'herbes.
En mes prunelles, il y avait un chemin incliné, blanchatre, sinueux.
Et,
un lapin étourdi qui descendait cette pente.
Dans ses pattes, il tenait un panier de framboises.
Puis, il s'en alla.
Tiens,
au bord du chemin, sur les feuilles d'herbes, le lapin trouva des rosées.
Ses deux prunelles demandèrent à ces petites boules cristallines.
----- Qu'est-ce que c'est ?
Autour de lui, l'air commença à se colorer d'aurore.
Aube lui répondit.
----- C'est une rosée, nommée Éphémère, ami de framboise.
Le coeur du lapin eut des palpitations à cause de cette découverte limpide.
Le lapin dit.
----- Que je suis content !
Il a mis soigneusement des rosées à coté des framboises dans son panier.
Le brouillard étendait ses ailes de proche en proche.
Dans une ramure, un écureuil agita des branches promptement.
L'écureuil descendit en courant d'arbre et demanda au lapin.
----- Qu'est-ce que c'est ?
Là, les voici, dans ton panier, des boules rouges embaumées, et des boules qui se balancent en scintillant.........
Le lapin lui donna des framboises et des rosées nommées Éphémère.
L'écureuil était aux anges. Il courut çà et là, tout en joie, tout en épanouissement.
En assemblant des feuilles de chêne, l'écureuil en fit d'un endroit vert de jeux pour des framboises et des rosées.
D'abord, il les regardait. Mais petit à petit, il commençait à éprouver de l'ennui.........
Or donc,
il prit un peu de framboises.
Anciens Contes Japonais Usagi

Un renard le vit. Il s'approche de lui et dit.
----- Quelle est cette boule luisante ?
Éphémère souriait en frémissant inclinée sur la feuille de chêne.
L'écureuil, lui, était plongé dans ses framboises, en les mangeant avec ravissement.
Donc, il ne répondit rien.
Or, le renard pensait dans son coeur.
----- Qu'est-ce que c'est ???
Et,
il la toucha craintivement.
Au début, ses pattes soignaient très doucement, mais peu à peu ses pattes montraient sa violence contre Éphémère. Ses pattes cassèrent des rosées, les parsemèrent au loin, les dispersèrent.
Ils chassèrent Éphémère.

Anciens Contes Japonais RoseeL'écureuil eut tant de tristesse, parce qu'Éphémère avait disparu.
L'écureuil se souvenait d'Éphémère.
Aube dit à l'écureuil.
----- Éphémère est monté au ciel avec la lumière du soleil. Ainsi, elle laissait mille de mots sur les feuilles de chêne.
Vois !
Le vent passa.
L'écureuil couva des yeux la feuille de chêne.
Le renard y comprit qu'il avait cassé une chose très importante.
Et, en même temps,
une compréhension de la perte pénétrait le coeur du renard.
Le renard recevait de l'écureuil la feuille luisante, spacieuse.
Anciens Contes Japonais Face
Moi, lapin, abaisse calmement mes paupières en retenant le ciel coloré de la pluie.
Je vais cajoler, errer,
puis,
je recommence à couler vers le passage, vers le jardin clair d'été miroitant.
Depuis lors,
le renard jamais ne tourmente l'écureuil.
Le renard devint un bon, sage liseur.
Anciens Contes Japonais Budo

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Message par TITEFEE Dim 11 Avr - 4:23

Une merveille de tendresse et de suavité... je me suis promenée avec tous ces personnages et mes images sont encore imprégnées en ma mémoire.. merci à toi pour ce rêve d'un ailleurs.
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