joiedevie Forum de Aziza Rahmouni
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache
Voir le deal
64.99 €

Poémes solitude

2 participants

Aller en bas

Poémes solitude Empty Poémes solitude

Message par Rita-kazem Mar 30 Mar - 19:46



Solitude


Parfum du désert, meuble du vide,
Tu es la dangereuse paix
Qui anime le muet soliloque de ma vie

Porte du néant, éloignement, isolement
Tu me fais ours sauvage possesseur d ’un miel toujours recherché,
Tu es le diamant que malgré moi j’ai toujours possédé

Seul chaque jour tu obstrues mes pensées
Seul chaque jour je m’efforce de t’oublier
Et chaque jour seul à travers mes rires je te pleure solitude, solitude sans fin


Chris Cleverman
Rita-kazem
Rita-kazem

Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010

Revenir en haut Aller en bas

Poémes solitude Empty Solitude

Message par Rita-kazem Mar 30 Mar - 19:51

Poème de Laurence H.

Je trouve que tu as vite pris l’habitude
De t’installer dans ma vie
Pourtant tu ne m’as pas demandé mon avis…
Je n’apprécie pas ton attitude

Telle une amie tu viens me rendre visite
Les aiguilles de l’horloge se sont arrêtées de tourner
Cela me semble durer une éternité
Ta compagnie me rend bien triste

Bonjour, bonsoir…
Tu me racontes toujours la même histoire
Voilà, à chaque fois tu me donnes le cafard

Je devrais te laisser sur le trottoir
Ne plus t’ouvrir ma porte
Connaître quelqu’un d’autre
Non ! Je ne te sers plus à boire
Pour toi je ferme le bar…

Quand viendras-tu ?
Mon ami tant attendu
Dont la présence me réconfortera
Auprès de moi, tu resteras
Tes histoires me feront rire à pleurer
Tel un enfant je m’endormirai harassée
Que de bons moments nous passerons ensemble
Pourtant ces moments-là bien loin cela me semble

Stop ! Il faut que j’arrête de rêver
Ce jour-là n’est pas encore arrivé
Solitude ta présence est encore trop pesante
Oh ! Comme cela me désenchante
Rita-kazem
Rita-kazem

Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010

Revenir en haut Aller en bas

Poémes solitude Empty Je reste seul

Message par Rita-kazem Mar 30 Mar - 19:52

Poème de Arkamunia

Des amis, voila ce que je voulais avant
Maintenant que j'en ai, que pourrais-je désirer ?
Une véritable famille ? Une relation enflammée ?
Non, ce n'est pas cela que je désire ardemment.

La véritable chose que je souhaite
C'est cet étrange sentiment de paix
Que je ressens quand je ne suis pas à une fête
Et qu'au contraire j'éprouve quand tout disparaît.

Au fond, ce que je désire le plus c'est la solitude
Même si c'est triste, j'en ai l'habitude
Car c'est dès l'enfance que je n'ai pas senti cette chaleur
Qu'insufflent les personnes pouvant attendrir mon coeur.


Rita-kazem
Rita-kazem

Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010

Revenir en haut Aller en bas

Poémes solitude Empty Re: Poémes solitude

Message par sandrine jillou Mar 30 Mar - 20:23


La solitude



(extrait)

O ! que j'aime la solitude !
Que ces lieux sacrés à la nuit,
Eloignés du monde et du bruit,
Plaisent à mon inquiétude !
Mon Dieu! Que mes yeux sont contents
De voir ces bois qui se trouvèrent
A la nativité du temps,
Et que tous les Siècles révèrent,
Etre encore aussi beaux et verts,
Qu'aux premiers jours de l'Univers !

Un gai zéphyr les caresse
D'un mouvement doux et flatteur.
Rien que leur extrême hauteur
Ne fait remarquer leur vieillesse.
Jadis Pan et ses demi-dieux
Y vinrent chercher du refuge,
Quand Jupiter ouvrit les cieux
Pour nous envoyer le Déluge,
Et se sauvant sur leurs rameaux,
A peine virent-ils les eaux.

Que sur cette épine fleurie,
Dont le printemps est amoureux,
Philomèle au chant langoureux
Entretient bien ma rêverie !
Que je prends de plaisir à voir
Ces monts pendants en précipices,
Qui, pour les coups du désespoir
Sont aux malheureux si propices,
Quand la cruauté de leur sort,
Les force à rechercher la mort !

Que je trouve doux le ravage
De ces fiers torrents vagabonds,
Qui se précipitent par bonds
Dans ce vallon frais et sauvage !
Puis glissant sous les arbrisseaux,
Ainsi que des serpents sur l'herbe,
Se changent en plaisants ruisseaux,
Où quelque Naïade superbe
Règne comme en son lit natal,
Dessus un trône de cristal !

Que j'aime ce marais paisible !
Il est tout bordé d'alisiers,
D'aulnes, de saules et d'osiers,
A qui le fer n'est point nuisible.
Les Nymphes y cherchant le frais,
S'y viennent fournir de quenouilles,
De pipeaux, de joncs et de glais ;
Où l'on voit sauter les grenouilles,
Qui de frayeur s'y vont cacher
Sitôt qu'on veut s'en approcher.

Là, cent mille oiseaux aquatiques
Vivent, sans craindre en leur repos,
Le giboyeur fin et dispos,
Avec ses mortelles pratiques,
L'un, tout joyeux d'un si beau jour,
S'amuse à becqueter sa plume ;
L'autre alentit le feu d'amour
Qui dans l'eau même se consume,
Et prennent tout innocemment
Leur plaisir en cet élément.

Jamais l'été, ni la froidure
N'ont vu passer dessus cette eau
Nulle charrette ni bateau,
Depuis que l'un et l'autre dure ;
Jamais voyageur altéré
N'y fit servir sa main de tasse ;
Jamais chevreuil désespéré
N'y finit sa vie à la chasse ;
Et jamais le traître hameçon
N'en fit sortir aucun poisson.

Que j'aime à voir la décadence
De ces vieux châteaux ruinés,
Contre qui les ans mutinés
Ont déployé leur insolence !
Les sorciers y font leur sabbat ;
Les démons follets s'y retirent,
Qui d'un malicieux ébat
Trompent nos sens et nous martyrent ;
Là se nichent en mille trous
Les couleuvres et les hiboux.

L'orfraie, avec ses cris funèbres,
Mortels augures des destins,
Fait rire et danser les lutins
Dans ces lieux remplis de ténèbres.
Sous un chevron de bois maudit
Y branle le squelette horrible
D'un pauvre amant qui se pendit
Pour une bergère insensible,
Qui d'un seul regard de pitié
Ne daigna voir son amitié.

Aussi le Ciel juge équitable,
Qui maintient les lois en vigueur,
Prononça contre sa rigueur
Une sentence épouvantable :
Autour de ces vieux ossements
Son ombre, aux peines condamnée,
Lamente en longs gémissements
Sa malheureuse destinée,
Ayant pour croître son effroi
Toujours son crime devant soi.

Là, se trouvent sur quelques marbres
Des devises du temps passé ;
Ici, l'âge a presque effacé
Des chiffres taillés sur les arbres ;
Le plancher du lieu le plus haut
Est tombé jusque dans la cave,
Que la limace et le crapaud
Souillent de venin et de bave ;
Le lierre y croît au foyer,
A l'ombrage d'un grand noyer.

Là dessous s'étend une voûte
Si sombre en un certain endroit,
Que, quand Phébus y descendrait,
Je pense qu'il n'y verrait goutte ;
Le sommeil aux pesants sourcils,
Enchanté d'un morne silence,
Y dort, bien loin de tous soucis,
Dans les bras de la Nonchalance,
Lâchement couché sur le dos
Dessus des gerbes de pavots.

Au creux de cette grotte fraîche
Où l'Amour se pourrait geler,
Écho ne cesse de brûler
Pour son amant froid et revêche ;
Je m'y coule sans faire bruit,
Et par la céleste harmonie
D'un doux luth, aux charmes instruit,
Je flatte sa triste manie,
Faisant répéter mes accords
A la voix qui lui sert de corps.

Tantôt, sortant de ces ruines,
Je monte au haut de ce rocher,
Dont le sommet semble chercher
En quel lieu se font les bruines ;
Puis je descends tout à loisir,
Sous une falaise escarpée,
D'où je regarde avec plaisir
L'onde qui l'a presque sapée
Jusqu'au siège de Palemon,
Fait d'éponges et de limon.

Que c'est une chose agréable
D'être sur le bord de la mer,
Quand elle vient à se calmer
Après quelque orage effroyable !
Et que les chevelus Tritons,
Hauts, sur les vagues secouées,
Frappent les airs d'étranges tons
Avec leurs trompes enrouées,
Dont l'éclat rend respectueux
Les vents les plus impétueux.

Tantôt l'onde, brouillant l'arène,
Murmure et frémit de courroux,
Se roulant dessus les cailloux
Qu'elle apporte et qu'elle r'entraîne.
Tantôt, elle étale en ses bords,
Que l'ire de Neptune outrage,
Des gens noyés, des monstres morts,
Des vaisseaux brisés du naufrage,
Des diamants, de l'ambre gris,
Et mille autres choses de prix.

Tantôt, la plus claire du monde,
Elle semble un miroir flottant,
Et nous représente à l'instant
Encore d'autres cieux sous l'onde.
Le soleil s'y fait si bien voir,
Y contemplant son beau visage,
Qu'on est quelque temps à savoir
Si c'est lui-même, ou son image,
Et d'abord il semble à nos yeux
Qu'il s'est laissé tomber des cieux
sandrine jillou
sandrine jillou

Nombre de messages : 1700
loisirs : écrire, courir, vélo.
Date d'inscription : 08/10/2008

Revenir en haut Aller en bas

Poémes solitude Empty Re: Poémes solitude

Message par Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum