elle est morte la rose
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elle est morte la rose
Une rose est née entre les crevasses, dans les péripéties du devenir qui refuse de couler en amont de l’origine des temps tous les temps , quand la lune suffisait à éclairer son visage.
Une rose douce sans épines,sans venin aucun,gorgée de couleurs de l’Eden et de douceur.
Elle poussait dans les interstices, dans l’attente , sur les quais froids d’une vie qui évolue et s’écoule dans l’autre sens ,rougissait , rosissait,s’évanouit à l’aube du dernier jour du voyage.
Une rose morte ,pâle ,effeuillant ses pétales infiniment belles.
D’autres fleurs regardaient de loin, la mort transpercer le corps du vieux buste , nicher dans la souche de l’olivier sous lequel les anges se reposaient pour se oindre de ses ombres infinies.
Sous ses flancs, un cœur et des pleurs d’antan.
Le silence debout devant un vieil autel où on sacrifiait des souvenirs, l’arbre divinisé par les départs successifs vers le dernier refuge regardait passer le temps selon une géométrie orientale.
Le « transtellien » expira son dernier sifflement,absorba toutes les distances ,les blessures se sont rouvertes ,des larmes teintées de gris ,joliment cristallisées sur les pétales des fleurs d’un amandier orphelin,scintillent au reflet d’une nuit inoubliable.
Chaque nuit, entre les chants des coqs et l’annonce de la dernière prière ; elle s’engouffre dans les circonvolutions du temps gercé ; lézardé par le vide et l’absence,elle étouffe le rêveur qui marche droit vers le mur du silence.
Elle est là chaque nuit, chantant la berceuse douce, douce jusqu’à la béatitude.
Elle est là , rappelant le péché primaire des vingt ans,la nubilité de la mer,le sens du rivage,le silence des coquillages,les cris des mouettes et la nudité des algues vertes.
Morte la rose, enterré dans sa beauté, vivante l’ensorceleuse ancestrale .
Morte ,il y a bien longtemps,vivante,ma douceur éternelle ,près de Dieu, ; je rêve d’accéder pour boire un bol de l’antimatière, inspirer de l’air divin,escalader ,suivant les nœuds et les sentiers des montagnes,gravir les colonnes bleus de l’ancien firmament ;s’imbiber du vide,de l’encens pur pour s’éteindre auprès d’elle ,cette beauté divine.
Elle courait dans les ruelles, la belle de saint jean ,svelte et sensuelle se métamorphosa en une lumière qui émigra loin très loin du berceau originel et des terres ceintes par des cordes vertes invisibles pour les vivants ;elles serrent et ne cessent d’étouffer le vieux promeneur de saint-jean .
Une rose douce sans épines,sans venin aucun,gorgée de couleurs de l’Eden et de douceur.
Elle poussait dans les interstices, dans l’attente , sur les quais froids d’une vie qui évolue et s’écoule dans l’autre sens ,rougissait , rosissait,s’évanouit à l’aube du dernier jour du voyage.
Une rose morte ,pâle ,effeuillant ses pétales infiniment belles.
D’autres fleurs regardaient de loin, la mort transpercer le corps du vieux buste , nicher dans la souche de l’olivier sous lequel les anges se reposaient pour se oindre de ses ombres infinies.
Sous ses flancs, un cœur et des pleurs d’antan.
Le silence debout devant un vieil autel où on sacrifiait des souvenirs, l’arbre divinisé par les départs successifs vers le dernier refuge regardait passer le temps selon une géométrie orientale.
Le « transtellien » expira son dernier sifflement,absorba toutes les distances ,les blessures se sont rouvertes ,des larmes teintées de gris ,joliment cristallisées sur les pétales des fleurs d’un amandier orphelin,scintillent au reflet d’une nuit inoubliable.
Chaque nuit, entre les chants des coqs et l’annonce de la dernière prière ; elle s’engouffre dans les circonvolutions du temps gercé ; lézardé par le vide et l’absence,elle étouffe le rêveur qui marche droit vers le mur du silence.
Elle est là chaque nuit, chantant la berceuse douce, douce jusqu’à la béatitude.
Elle est là , rappelant le péché primaire des vingt ans,la nubilité de la mer,le sens du rivage,le silence des coquillages,les cris des mouettes et la nudité des algues vertes.
Morte la rose, enterré dans sa beauté, vivante l’ensorceleuse ancestrale .
Morte ,il y a bien longtemps,vivante,ma douceur éternelle ,près de Dieu, ; je rêve d’accéder pour boire un bol de l’antimatière, inspirer de l’air divin,escalader ,suivant les nœuds et les sentiers des montagnes,gravir les colonnes bleus de l’ancien firmament ;s’imbiber du vide,de l’encens pur pour s’éteindre auprès d’elle ,cette beauté divine.
Elle courait dans les ruelles, la belle de saint jean ,svelte et sensuelle se métamorphosa en une lumière qui émigra loin très loin du berceau originel et des terres ceintes par des cordes vertes invisibles pour les vivants ;elles serrent et ne cessent d’étouffer le vieux promeneur de saint-jean .
Abdellah Louaradi- Nombre de messages : 148
loisirs : lecture,randonneés
Humeur : nostalgique
Date d'inscription : 11/06/2011
Re: elle est morte la rose
merci j'ai aimé vous lire belle journée amities marie
motschuchotes- Nombre de messages : 301
loisirs : randonnee,billard cuisine exposition cinema lecture
Humeur : egale a elle meme parfois reveuse
Date d'inscription : 25/09/2011
Re: elle est morte la rose
Un texte puissant qui est loin d'apaiser ta mélancolie,
Vas-tu ainsi boire de la vie que son amertume,sa lie?
Mais de ta tristesse,je ne peux qu'avoir compassion,
Ne vas point entre toi et l'existence faire une scission.
Bel écrit....Amitiés Abdellah.
Vas-tu ainsi boire de la vie que son amertume,sa lie?
Mais de ta tristesse,je ne peux qu'avoir compassion,
Ne vas point entre toi et l'existence faire une scission.
Bel écrit....Amitiés Abdellah.
Invité- Invité
Re: elle est morte la rose
Abdellah Louaradi a écrit:Une rose est née entre les crevasses, dans les péripéties du devenir qui refuse de couler en amont de l’origine des temps tous les temps , quand la lune suffisait à éclairer son visage.
Une rose douce sans épines,sans venin aucun,gorgée de couleurs de l’Eden et de douceur.
Elle poussait dans les interstices, dans l’attente , sur les quais froids d’une vie qui évolue et s’écoule dans l’autre sens ,rougissait , rosissait,s’évanouit à l’aube du dernier jour du voyage.
Une rose morte ,pâle ,effeuillant ses pétales infiniment belles.
D’autres fleurs regardaient de loin, la mort transpercer le corps du vieux buste , nicher dans la souche de l’olivier sous lequel les anges se reposaient pour se oindre de ses ombres infinies.
Sous ses flancs, un cœur et des pleurs d’antan.
Le silence debout devant un vieil autel où on sacrifiait des souvenirs, l’arbre divinisé par les départs successifs vers le dernier refuge regardait passer le temps selon une géométrie orientale.
Le « transtellien » expira son dernier sifflement,absorba toutes les distances ,les blessures se sont rouvertes ,des larmes teintées de gris ,joliment cristallisées sur les pétales des fleurs d’un amandier orphelin,scintillent au reflet d’une nuit inoubliable.
Chaque nuit, entre les chants des coqs et l’annonce de la dernière prière ; elle s’engouffre dans les circonvolutions du temps gercé ; lézardé par le vide et l’absence,elle étouffe le rêveur qui marche droit vers le mur du silence.
Elle est là chaque nuit, chantant la berceuse douce, douce jusqu’à la béatitude.
Elle est là , rappelant le péché primaire des vingt ans,la nubilité de la mer,le sens du rivage,le silence des coquillages,les cris des mouettes et la nudité des algues vertes.
Morte la rose, enterré dans sa beauté, vivante l’ensorceleuse ancestrale .
Morte ,il y a bien longtemps,vivante,ma douceur éternelle ,près de Dieu, ; je rêve d’accéder pour boire un bol de l’antimatière, inspirer de l’air divin,escalader ,suivant les nœuds et les sentiers des montagnes,gravir les colonnes bleus de l’ancien firmament ;s’imbiber du vide,de l’encens pur pour s’éteindre auprès d’elle ,cette beauté divine.
Elle courait dans les ruelles, la belle de saint jean ,svelte et sensuelle se métamorphosa en une lumière qui émigra loin très loin du berceau originel et des terres ceintes par des cordes vertes invisibles pour les vivants ;elles serrent et ne cessent d’étouffer le vieux promeneur de saint-jean .
texte beau et riche , ravi de te lire
,kojok
mohamed ali kojok- Nombre de messages : 83
Date d'inscription : 23/09/2011
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