Pour t'aimer, il me faut lire ta pénombre

L'ombre n'est pas la nuit
L'ombre n'est pas la mort
L'ombre est devant la lumière
Comme le soupir avant la prière.

L'ombre adoucit les corps
Nus, dans les alcôves.
L'ombre plane, sur mes rêves
Inquiétante, et étrange.

L'ombre efface le commun
Ce qui brille, n'est pas diamant.
C'est dans l'ombre, que tu est belle,
C'est là, que tu es lumineuse !

Garde ton linceul, garde tes secrets.
Ne me livre rien, que je ne puisse voir.
L'ombre te protège, des regards imbéciles,
Pour t'aimer, il me faut lire ta pénombre !

Dans l'ombre se dessinent les contours de l'âme....
superbe écrit....

poème touchant
vibrant sous la douleur