Fadhila ! Je te ressens encore !

Fadhila ! Je te ressens encore !

Dans ma mémoire gravite
Ainsi qu’en mon âme profonde
Une Fadhila, sereine et sainte,
Quand elle sourit, le monde
S’inonde d’effluve de jacinthe,
La terre se couvre d’osmonde,
Par la fraicheur qu’abrite
L’onctuosité de sa poitrine ronde.

Paisible, timide, tendre, polie
Et discrète, par son apparence
Tout se réanime, son énergie
Stimule la vie, sa croyance
En la bonté donne la garantie
Excellente à une existence
Calme, florissante, sans furie
Et submergée de bienfaisance.

Fadhila ! Ta voix résonne toujours
Dans mon âme, ton souffle si chaud
Qu’il faisait surgir l’union d’amour
Et de respect, je suis sur un bachot
Perdu dans un océan, je subis le sort
D’une société régie par des fous,
Tu sais voir à travers ton tussor,
Le cœur qui t’observe nuit et jours.

Dad Allaoua