Conte en mon manoir:Le péché originel
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Conte en mon manoir:Le péché originel
Passant délicatement mes mains dans ses cheveux soyeux,j'en mesurais toute leur longueur,leur profondeur,
un écheveau aux fils tissés,par des mains expertes,sur le métier d'une fée.
Un baiser de tendresse sur son front et je me plongeais dans la prunelle de ses yeux si noirs,si profonds.
Je me noyais dans ces abysses où la lumiére,même,s'y perd.
J'y observais ce que je croyais être mon Âme,étrange sensation que le sentiment de sentir cet invisible vous épier.
Serait-ce cela le troisiéme oeil?Je quittais à regrets ces miroirs de l'inconnu pour effleurer,délicatement,les lèvres passion de ma Marquise parées de leurs plus beaux atours,ce rouge carmin de la couleur du sang et de l'Amour.
Glissant lentement sur son cou délicat où roulaient de concert le jaseran et le camée,j'esquissais un doux baiser,les effluves d'un parfum de jasmin embaumaient mes narines.
Je me mis à rêver sur les deux collines de l'allaitement,leur douceur et l'harmonie des formes n'avaient rien à envier aux seins d'Aphrodite.
Sur ces deux dômes magistralement sculptés,trônaient deux mamelons donnant à cette poitrine de la féminité,une beauté à damner un saint,je ne pouvais,en galant que je suis,quitter ces joyaux sans quelques caresses et baisers savamment répartis.
Je plongeais sur un long plateau doux comme le velours,je m'y attardais longuement,mes doigts joueurs échouérent sur une oasis,endroit où la vie fût donnée à ma bien aimée,j'embrassais avec tendresse cet ancien puits de la matérialisation et je continuais,avec délicatesse,la quête de mon Saint Graal,et toujours cette agréable senteur de jasmin qui vous fait chavirer la tête avant d'en avoir trouvé la fleur.
Une jungle épaisse me faisait obstacle,mais je réussi,avec finesse,à me trouver une voie d'accés au sentier coloré menant au but de ma recherche.
En son milieu trônait,comme pour me récompenser,la fontaine de jouvence,je m'y désaltérais longuement.
De toute évidence,le chemin de la voie romaine(ma Marquise est d'origine italienne)s'approfondissait au für et à mesure de mon avancée.
Enfin devant moi,la grotte des miracles montrait toute sa magnificence.Ecartant les derniéres lianes,je promulguais les gestes nécessaires à son ouverture.Je pu en constater toute la profondeur,la boîte de pandore était ouverte,mais ne déversa point ses maux.
Elle m'offrait de l'arbre de la connaissance du bien et du mal,son côté luminescent et je me brulais point à en gouter le fruit,donnant en échange ce dont j'avais à semer.
Ma Marquise m'octroya cette vision de l'arbre de la vie éternelle,nous venions d'accomplir ces paroles de l'évangile : Les deux ne feront qu'un.
Aprés le temps nécessaire au fleurissement,ce UN se décrocha,l'arbre du renouveau venait de donner son premier fruit.
un écheveau aux fils tissés,par des mains expertes,sur le métier d'une fée.
Un baiser de tendresse sur son front et je me plongeais dans la prunelle de ses yeux si noirs,si profonds.
Je me noyais dans ces abysses où la lumiére,même,s'y perd.
J'y observais ce que je croyais être mon Âme,étrange sensation que le sentiment de sentir cet invisible vous épier.
Serait-ce cela le troisiéme oeil?Je quittais à regrets ces miroirs de l'inconnu pour effleurer,délicatement,les lèvres passion de ma Marquise parées de leurs plus beaux atours,ce rouge carmin de la couleur du sang et de l'Amour.
Glissant lentement sur son cou délicat où roulaient de concert le jaseran et le camée,j'esquissais un doux baiser,les effluves d'un parfum de jasmin embaumaient mes narines.
Je me mis à rêver sur les deux collines de l'allaitement,leur douceur et l'harmonie des formes n'avaient rien à envier aux seins d'Aphrodite.
Sur ces deux dômes magistralement sculptés,trônaient deux mamelons donnant à cette poitrine de la féminité,une beauté à damner un saint,je ne pouvais,en galant que je suis,quitter ces joyaux sans quelques caresses et baisers savamment répartis.
Je plongeais sur un long plateau doux comme le velours,je m'y attardais longuement,mes doigts joueurs échouérent sur une oasis,endroit où la vie fût donnée à ma bien aimée,j'embrassais avec tendresse cet ancien puits de la matérialisation et je continuais,avec délicatesse,la quête de mon Saint Graal,et toujours cette agréable senteur de jasmin qui vous fait chavirer la tête avant d'en avoir trouvé la fleur.
Une jungle épaisse me faisait obstacle,mais je réussi,avec finesse,à me trouver une voie d'accés au sentier coloré menant au but de ma recherche.
En son milieu trônait,comme pour me récompenser,la fontaine de jouvence,je m'y désaltérais longuement.
De toute évidence,le chemin de la voie romaine(ma Marquise est d'origine italienne)s'approfondissait au für et à mesure de mon avancée.
Enfin devant moi,la grotte des miracles montrait toute sa magnificence.Ecartant les derniéres lianes,je promulguais les gestes nécessaires à son ouverture.Je pu en constater toute la profondeur,la boîte de pandore était ouverte,mais ne déversa point ses maux.
Elle m'offrait de l'arbre de la connaissance du bien et du mal,son côté luminescent et je me brulais point à en gouter le fruit,donnant en échange ce dont j'avais à semer.
Ma Marquise m'octroya cette vision de l'arbre de la vie éternelle,nous venions d'accomplir ces paroles de l'évangile : Les deux ne feront qu'un.
Aprés le temps nécessaire au fleurissement,ce UN se décrocha,l'arbre du renouveau venait de donner son premier fruit.
Invité- Invité
Re: Conte en mon manoir:Le péché originel
Ce texte est d'une belle "conception", n'en doutons point. De la chevelure jusqu'au lieu-dit nommé par Courbet, "la création du monde" (magnifique tableau qui fit scandale) tout regorge de sensualité et de belle complicité. Un hommage à la naissance/renaissance/reconnaissance et à la création, sous toutes ses formes.
Re: Conte en mon manoir:Le péché originel
C'est marrant tu vois Yann, j'ai pensé exactement la même chose que toi, Courbet, "la naissance du monde".
Je suis fou de ce tableau à scandale.
Mais cette histoire est aussi, et surtout, un voyage. Un merveilleux voyage par les courbes et les splendeurs de la féminité.
Faut que je trouve dans quel agence il achète son billet !!!
Je plaisante bien entendu...
Je suis fou de ce tableau à scandale.
Mais cette histoire est aussi, et surtout, un voyage. Un merveilleux voyage par les courbes et les splendeurs de la féminité.
Faut que je trouve dans quel agence il achète son billet !!!
Je plaisante bien entendu...
Jeaf- Nombre de messages : 129
Date d'inscription : 14/04/2008
Re: Conte en mon manoir:Le péché originel
Il n'y a que la Marquise pour me mener en voyage.....Dans un pays où tous les fantasmes sont permis.Une vraie encyclopédie de l'Amour avec comme cerise sur le gâteau,la beauté.Jeaf a écrit:C'est marrant tu vois Yann, j'ai pensé exactement la même chose que toi, Courbet, "la naissance du monde".
Je suis fou de ce tableau à scandale.
Mais cette histoire est aussi, et surtout, un voyage. Un merveilleux voyage par les courbes et les splendeurs de la féminité.
Faut que je trouve dans quel agence il achète son billet !!!
Je plaisante bien entendu...
Amitiés Mr Jeaf.
Invité- Invité
Re: Conte en mon manoir:Le péché originel
Merci Yann,mais je ne suis pas un spécialiste de contes.....Plutôt poête érotique......Mais il en faut pour tous les goûts,si tous les écrits étaient sur la même longueur d'onde,il n'y aurait qu'une seule radio,quelle tristesse.Amitiés.yann Venner a écrit:Ce texte est d'une belle "conception", n'en doutons point. De la chevelure jusqu'au lieu-dit nommé par Courbet, "la création du monde" (magnifique tableau qui fit scandale) tout regorge de sensualité et de belle complicité. Un hommage à la naissance/renaissance/reconnaissance et à la création, sous toutes ses formes.
Invité- Invité
Re: Conte en mon manoir:Le péché originel
Enrichissons nous de nos différences, et surtout restons modestes. J'ai toujours préféré les richesses intérieures. Tous les contes ne sont pas obligés de commencer par "Il était une fois", "Once upon a time ". On peut commencer par " Il était une femme", Il était un homme, un enfant, un chemin"...
Le principal est d'avoir quelque chose à dire... au bout du ...conte ! ( compte). Comptons sur nous ! Et nos perspicaces commentaires. Amitiés, Yann
Le principal est d'avoir quelque chose à dire... au bout du ...conte ! ( compte). Comptons sur nous ! Et nos perspicaces commentaires. Amitiés, Yann
Re: Conte en mon manoir:Le péché originel
yann Venner a écrit:Enrichissons nous de nos différences, et surtout restons modestes. J'ai toujours préféré les richesses intérieures. Tous les contes ne sont pas obligés de commencer par "Il était une fois", "Once upon a time ". On peut commencer par " Il était une femme", Il était un homme, un enfant, un chemin"...
Le principal est d'avoir quelque chose à dire... au bout du ...conte ! ( compte). Comptons sur nous ! Et nos perspicaces commentaires. Amitiés, Yann
Alors disons : Un jour il était nous.....Avec nos complémentarités.Amitiés Yann.
Invité- Invité
Re: Conte en mon manoir:Le péché originel
il était une déesse, avide de poèsie, inscrite sur des sites ,par curiosité, fut piquée par l'insecte
dit" forumeur"
ainsi commença l'histoire d'une joiedevie pour la poèsie...
au plaisir de vous lire tous tant que vous êtes...
chacun dans son style, et son vocabulaire.
dit" forumeur"
ainsi commença l'histoire d'une joiedevie pour la poèsie...
au plaisir de vous lire tous tant que vous êtes...
chacun dans son style, et son vocabulaire.
Dernière édition par Admin le Mar 22 Avr - 17:36, édité 1 fois
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