Walt Whitman
Page 1 sur 1
Walt Whitman
"Les vrais poètes ne sont pas les suiveurs de la beauté
mais ses maîtres augustes.
Ils équilibrent rangs, couleurs, races, croyances et sexes.
Ils ne poursuivent pas la beauté, c'est elle qui les poursuit...
Toi nègre austral, nu, rouge, couleur de suie, à la lèvre
saillante, qui rampe et cherche ta nourriture (...)
Je ne préfère pas les autres à vous,
Je ne dis pas un seul mot contre vous, là-bas où vous êtes
(vous avancerez en temps voulu côte à côte avec moi.)"
Walt Whitman, Salut au monde, 1855
Le poète new-yorkais (1819-1892) avait une belle longueur d'avance dans la tolérance. Car si la poésie est de tout temps omniprésente dans l'oralité africaine, il a fallu des millénaires pour que l'Afrique inspire au monde de l'écriture autre chose que des clichés racistes et des fantasmes exotiques.
En tournant les pages qui ont marqué l'intrusion lente et timide du "nègre" (et surtout de la "négresse" !) dans "notre belle littérature francophone", on hésite le plus souvent entre le rire (jaune) et la colère (noire) : tant d'ignorance, de naïveté, d'insolente bêtise provoque la nausée...
Pourtant, l'influence (sinon la connaissance) de l'Afrique a joué un rôle primordial - primitif, pour mieux dire - dans l'invention de la poésie moderne, et à travers elle de cette "modernité" brandie comme un flambeau par le XX° siècle.
Bizarrement cette histoire n'a jamais été vraiment écrite, et sans prétendre à l'exhaustivité d'une vraie recherche, cet article se veut un simple jeu de piste à travers les oeuvres et les vies qui ont contribué à cette étrange rencontre...
mais ses maîtres augustes.
Ils équilibrent rangs, couleurs, races, croyances et sexes.
Ils ne poursuivent pas la beauté, c'est elle qui les poursuit...
Toi nègre austral, nu, rouge, couleur de suie, à la lèvre
saillante, qui rampe et cherche ta nourriture (...)
Je ne préfère pas les autres à vous,
Je ne dis pas un seul mot contre vous, là-bas où vous êtes
(vous avancerez en temps voulu côte à côte avec moi.)"
Walt Whitman, Salut au monde, 1855
Le poète new-yorkais (1819-1892) avait une belle longueur d'avance dans la tolérance. Car si la poésie est de tout temps omniprésente dans l'oralité africaine, il a fallu des millénaires pour que l'Afrique inspire au monde de l'écriture autre chose que des clichés racistes et des fantasmes exotiques.
En tournant les pages qui ont marqué l'intrusion lente et timide du "nègre" (et surtout de la "négresse" !) dans "notre belle littérature francophone", on hésite le plus souvent entre le rire (jaune) et la colère (noire) : tant d'ignorance, de naïveté, d'insolente bêtise provoque la nausée...
Pourtant, l'influence (sinon la connaissance) de l'Afrique a joué un rôle primordial - primitif, pour mieux dire - dans l'invention de la poésie moderne, et à travers elle de cette "modernité" brandie comme un flambeau par le XX° siècle.
Bizarrement cette histoire n'a jamais été vraiment écrite, et sans prétendre à l'exhaustivité d'une vraie recherche, cet article se veut un simple jeu de piste à travers les oeuvres et les vies qui ont contribué à cette étrange rencontre...
Iness- Nombre de messages : 834
Date d'inscription : 18/02/2010
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|