Le dessert des dare dare
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Re: Le dessert des dare dare
Merci beaucoup à vous :)
à vous lire
jj
à vous lire
jj
ressilap- Nombre de messages : 558
loisirs : muscu, lecture, vtt, marche, ...
Date d'inscription : 29/11/2010
Re: Le dessert des dare dare
la vie est la vie
"elle est comme elle doit être. Pour certains un pastel de couleurs blafardes, d'autres de couleurs chatoyantes"comme vous le dites si bien.
"elle est comme elle doit être. Pour certains un pastel de couleurs blafardes, d'autres de couleurs chatoyantes"comme vous le dites si bien.
jeanne rené- Nombre de messages : 142
Date d'inscription : 30/11/2010
Le dessert des dare dare
Que Buzzati me pardonne. Dino pour les intimes.
J'utilise un de ses titres écrit avec justesse (non il n'était pas deux) "Il deserto dei Tartari" "Le désert des Tartares" écrit je crois en 49. Non pas à 49 mains, ni minutes, ni heures je parle d' année, 1949. Très bonne année, d'ailleurs. Je ne parle pas du vin, mais le fait d'avoir sortie le livre.
Ce livre est sur l'attente d'une vie. C'est mon opinion. Et ce livre est une comme une ode, lente, uniquement dans le sens de la rythmique.
Une vie avec en fil rouge, une envie, un besoin, que l'on attend, toute cette période ou l'on respire, sans vraiment se rendre compte que cela suffit à soi même. Je parle de vivre seulement.
Une vie donc sans jamais pouvoir atteindre, et non teindre, ce dont nous voudrions réaliser, y participer. Cette vie peut être cloaque, grise. Impossible de lui donner une ou des couleurs. Elle est comme elle doit être. Pour certains un pastel de couleurs blafardes, d'autres de couleurs chatoyantes.
Ainsi une vie s'écoule, et pas toujours comme un long fleuve tranquille, ni forcément comme un Oued à cru, ou asséché. Elle s'écoule comme elle peut, et souvent pas comme l'on veut, désire. Elle s'écroule parfois aussi. Des pans entiers de notre vie. Elle s'effrite. Une vie sans pincés de déserts, de détours, est une vie morne. Ou morte. Quoique une vie morte ne vivant pas, l'on peut se demander pourquoi dire cela. L'image, est j'en suis certain, plus réaliste en rajoutant ce petit détail. Enfin je crois.
C'est comme un repas sans la faim, ou sans que l'on voit la fin. Une vie se termine comme un bon repas, sans trop d'attente, juste après un bon fromage. Mais à la fin, ou pour finir la faim, le dessert est fait pour se délecter, se faire plaisir, et non pour finir dare- dare, ou tard tard.
Soyons respectueux du temps à passer en compagnie des "mais" ou des mets, tout empreint à savourer l'art ou le lard de la table.
Ne m'en voulez pas. Ce bel Officier termine beau. Ses attentes en mire d'une vie, devient le passé trépassé. Il côtoiera juste une fraction de temps ce dont il avait rêvé toute sa vie. Comme tout à chacun d'ailleurs.
Lisez le, si ce n'est pas encore fait. Ou visionnez le film avec Jacques Perrin et Vittorio Gassman. Deux bons acteurs. Mais surtout restez jusqu'à la fin, histoire de ne pas rester sur votre faim.
J'utilise un de ses titres écrit avec justesse (non il n'était pas deux) "Il deserto dei Tartari" "Le désert des Tartares" écrit je crois en 49. Non pas à 49 mains, ni minutes, ni heures je parle d' année, 1949. Très bonne année, d'ailleurs. Je ne parle pas du vin, mais le fait d'avoir sortie le livre.
Ce livre est sur l'attente d'une vie. C'est mon opinion. Et ce livre est une comme une ode, lente, uniquement dans le sens de la rythmique.
Une vie avec en fil rouge, une envie, un besoin, que l'on attend, toute cette période ou l'on respire, sans vraiment se rendre compte que cela suffit à soi même. Je parle de vivre seulement.
Une vie donc sans jamais pouvoir atteindre, et non teindre, ce dont nous voudrions réaliser, y participer. Cette vie peut être cloaque, grise. Impossible de lui donner une ou des couleurs. Elle est comme elle doit être. Pour certains un pastel de couleurs blafardes, d'autres de couleurs chatoyantes.
Ainsi une vie s'écoule, et pas toujours comme un long fleuve tranquille, ni forcément comme un Oued à cru, ou asséché. Elle s'écoule comme elle peut, et souvent pas comme l'on veut, désire. Elle s'écroule parfois aussi. Des pans entiers de notre vie. Elle s'effrite. Une vie sans pincés de déserts, de détours, est une vie morne. Ou morte. Quoique une vie morte ne vivant pas, l'on peut se demander pourquoi dire cela. L'image, est j'en suis certain, plus réaliste en rajoutant ce petit détail. Enfin je crois.
C'est comme un repas sans la faim, ou sans que l'on voit la fin. Une vie se termine comme un bon repas, sans trop d'attente, juste après un bon fromage. Mais à la fin, ou pour finir la faim, le dessert est fait pour se délecter, se faire plaisir, et non pour finir dare- dare, ou tard tard.
Soyons respectueux du temps à passer en compagnie des "mais" ou des mets, tout empreint à savourer l'art ou le lard de la table.
Ne m'en voulez pas. Ce bel Officier termine beau. Ses attentes en mire d'une vie, devient le passé trépassé. Il côtoiera juste une fraction de temps ce dont il avait rêvé toute sa vie. Comme tout à chacun d'ailleurs.
Lisez le, si ce n'est pas encore fait. Ou visionnez le film avec Jacques Perrin et Vittorio Gassman. Deux bons acteurs. Mais surtout restez jusqu'à la fin, histoire de ne pas rester sur votre faim.
ressilap- Nombre de messages : 558
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Date d'inscription : 29/11/2010
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