hymne
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Re: hymne
BON PARTAGE à tous.
Amicalement.
Amicalement.
davidof- Nombre de messages : 2697
loisirs : pêche, voyage, music...
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: hymne
Bonjour Ombre
Je suis heureuse de te revoir ici ! Cette prose vraiment bien écrite bravo !
Mes amitiés
Je suis heureuse de te revoir ici ! Cette prose vraiment bien écrite bravo !
Mes amitiés
Re: hymne
originale bleuté ce texte qui dit si bien l'amour imprévisible qui nous envahit et nous détruit parfois ou nous hisse vers le paradis.
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
hymne
Mes doigts se refermèrent d'eux mêmes sur le bleu immense de la terre, ils se retrouvèrent enduits de la substance des choses, celle qui crée la vie. J'étalais alors sa texture moelleuse sur ma peau pour la recouvrir comme d'un baume protecteur. Je voulais enfin que mon corps, mes poumons, mes reins, mon coeur deviennent alors perméables à l'amour. Alors sans perdre un instant je me plongeais dans ce grand coeur bleu et ressortais couverte d'une brulure bleue, d'une immense capacité à l'Amour. Mon corps cependant trop petit, se mit à absorber tout l'amour présent autour de moi, tout ce qui, tout ce que je pouvais recevoir et même plus. Alors, mon coeur, mes reins, mes poumons se retrouvèrent pleins d'une passion si dévorante, presque étrangère mais si familière, si humaine, si universelle qu'ils ne pouvait plus la traiter, la filtrer, l'évacuer, et encore moins la conserver, l'ingrate. L'Amour, le désir, le plaisir, la joie, l'envie glissaient en moi comme un fluide pur, et pendant que mon esprit se délectait de ce nouveau venu comme d'une affable drogue, comme d'un nouveau sang bleu, et en redemandais plus encore. Mon corps tiré en d'affreuses souffrances ne vivait plus, mon coeur pris d'un élan soudain pulsait une pression de deux sangs, mes poumons s'asphyxiait d'un air vicié d'amour et mes reins refluait alors dans mon sang pollué ces sentiments trop bienveillants. L'amour alors sans prévenir se brisa, la carapace bleue craqua et se déversa hors de moi, l'amour devenu impur, privé de contact avec l'extérieur avais noirci mes organes d'un amas graisseux, la haine. Désormais plein de ce sentiment noir je rougis de nouveau mon sang gris et sec, je me purifie, et grâce aux couleurs en profitant de l'onde claire et du brillant du blanc. Ainsi mes yeux eux aussi sec après ce déluge bleu reflète la blancheur rouge de l'écume un soir de tempête, de l'étendue blanche sur la plaine au matin et du souffle violent du vent des sables, du calme d'une vie, vécu d'impatience et de rage.
ombre- Nombre de messages : 62
Date d'inscription : 17/03/2010
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