J'ECOUTE MURMURER NOS VIDES
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Re: J'ECOUTE MURMURER NOS VIDES
Le papier boit bien les maux du coeur ! Ravi de vous relire.espartero perinelle a écrit:
Dis , pourquoi les chemins
qui broutent la campagne
sont des petits matins
à l'ubac des montagnes?
Pourquoi les noires nuits
de décembre font nuages
quand s'élancent les pluies
sur la bosse des alpages ?
Qui tresse les saisons
en l'écheveau des vies
vidées de passion,
de besoins ou d'envies ?
Où vient mourir l'enfance
meurtrie, écartelée,
de ces hommes qui dansent
au pied des barbelés ?
Si je pouvais te dire
ce que j'ai cru savoir
quand se dressent les empires
nous servant de mouroir,
tu n'aurais de juillet, qu'un été,
de la peur, jamais, tu ne saurais
la violence entêtée...
Du soleil, le mordant de ses rais.
Ma sébile est vide, vide, mon escarcelle ;
je dérive, égaré sur la lame de papier
où, de ma barque, ruissellent
des larmes estropiées.
Je voudrais te vêtir des mes rêves idoines,
mes voyages pour ailleurs...
Hélas, mon cœur dédouane
de mes yeux, la pâleur !
J'écoute murmurer le vide de l'absence ;
la tête purgée d'hier, je louvoie
en fugues d'adolescence,
quand s’étrécit la voie
sur laquelle la mort fait pirouette,
la vie en artefact, nous berne...
D'aucuns diront: L'âme replète
redessine nos cernes
armand mando Espartero© Copyright 2009
j-p-olivier- Nombre de messages : 263
Date d'inscription : 04/02/2011
Re: J'ECOUTE MURMURER NOS VIDES
Je vous en remercie, j'en suis très touché
Amitiés poétiques
Amitiés poétiques
espartero perinelle- Nombre de messages : 12
loisirs : litterature/théâtre/ cinema
Humeur : excellente
Date d'inscription : 26/04/2012
Re: J'ECOUTE MURMURER NOS VIDES
Trés bonne plume ! Ravie de vous lire parmi nous.
Amitiés.
Amitiés.
davidof- Nombre de messages : 2697
loisirs : pêche, voyage, music...
Date d'inscription : 21/05/2008
J'ECOUTE MURMURER NOS VIDES
Dis , pourquoi les chemins
qui broutent la campagne
sont des petits matins
à l'ubac des montagnes?
Pourquoi les noires nuits
de décembre font nuages
quand s'élancent les pluies
sur la bosse des alpages ?
Qui tresse les saisons
en l'écheveau des vies
vidées de passion,
de besoins ou d'envies ?
Où vient mourir l'enfance
meurtrie, écartelée,
de ces hommes qui dansent
au pied des barbelés ?
Si je pouvais te dire
ce que j'ai cru savoir
quand se dressent les empires
nous servant de mouroir,
tu n'aurais de juillet, qu'un été,
de la peur, jamais, tu ne saurais
la violence entêtée...
Du soleil, le mordant de ses rais.
Ma sébile est vide, vide, mon escarcelle ;
je dérive, égaré sur la lame de papier
où, de ma barque, ruissellent
des larmes estropiées.
Je voudrais te vêtir des mes rêves idoines,
mes voyages pour ailleurs...
Hélas, mon cœur dédouane
de mes yeux, la pâleur !
J'écoute murmurer le vide de l'absence ;
la tête purgée d'hier, je louvoie
en fugues d'adolescence,
quand s’étrécit la voie
sur laquelle la mort fait pirouette,
la vie en artefact, nous berne...
D'aucuns diront: L'âme replète
redessine nos cernes
armand mando Espartero© Copyright 2009
espartero perinelle- Nombre de messages : 12
loisirs : litterature/théâtre/ cinema
Humeur : excellente
Date d'inscription : 26/04/2012
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