Une mémoire toute bleue

Une mémoire bleue Incarnation d'une plume féconde et épanouie ; une poésie sur la Voie sacrée, évocation du vide qui inquiète, de la vérité qu'on recherche... tendance à la contemplation, méditation, besoin de sérénité...
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Très bien illustré CQS, le silence un "outil à double tranchant,il inspire et guide les tentations hors champ, tout en sapant nos stèles sans se soucier du temps.
mes amitiés

Le silence est la mère porteuse de toutes les réflexions,(CQS)
Mais elle est aussi la matrice de nombreuses questions,
Bien souvent sans réponse elles en contrarient la raison,
Et la raison se donne des raisons de n'en voir point guérison.

Amicalement.

Abdellah Louaradi a écrit:un reflet qui ne peut émaner que d'une âme profondément ancrée dans la mémoire de l'autre qui ressemblerait à toutes ou à tous,des femmes ou des hommes nostalgiques ... des lieux ,des couleurs ,des départs qui se suivent et se ressemblent ,une inspiration toujours étincelante malgré l'usure du temps,malgré les normes.

Merci Bent Bladi( si j'ose dire) de m'avoir encouragé ,j'essaye de faire parler le silence qui ravage justement ces profondeurs souvent inaccessibles.

Au fleuve des jours sombrent les émois,
Par les mots on laisse dans chaque âme,
Un ou des ressentis aux abois,
Dans les vers et dans les phrases
On se fond glace et feu,
Tant la brûlure du silence peut être vorace

un reflet qui ne peut émaner que d'une âme profondément ancrée dans la mémoire de l'autre qui ressemblerait à toutes ou à tous,des femmes ou des hommes nostalgiques ... des lieux ,des couleurs ,des départs qui se suivent et se ressemblent ,une inspiration toujours étincelante malgré l'usure du temps,malgré les normes.

Merci Bent Bladi( si j'ose dire) de m'avoir encouragé ,j'essaye de faire parler le silence qui ravage justement ces profondeurs souvent inaccessibles.

la mémoire/miroir du cœur et de nos profondeurs garde les images et les distille en vers nostalgiques

au plaisir de vous relire weld bladi.

Vous avez raison, ce sont des mots simples,chargés d'émotion étouffée par le temps,et qui ont du mal à être réfléchis ...le Miroir n'a plus de fond,heureusement la mémoire bleue était là.
mes amitiés.

les mots que je découvre dévoilent une forte plume
bien à vous

j'apprécie ce bon texte. mes amitiés.

par une nuit d'été,la ville chauffait,le soleil allait juste se lever de l'Est,l'encens de l'aurore chatouillait son corps,berçait ses rêves juvéniles...

Avant son ultime vol nocturne,les Dieux des mers négociaient son sort,elle était à moitié endormie telle une nymphe ensorcelée par sa propre beauté ,elle attendait son départ,arrachée des lieux,en pleine nuit,c'était l'ultime prière maritime dans le bleu et le désarroi.

Elle marchait,regardant fuir le temps,l'été du dernier enlacement après la maturité des nèfles qui attendaient avec impatience leur nubilité,leur sort ,leur chair juteuse et savoureuse,c'était la beauté ,la douceur qui soufflait telle une brise dorlotant les gerçures du passé,et puis plus rien...

Des coquilles vides de sens et de chair,des fragments de plaidoiries amoureuses,des algues échouées cachaient la nudité de la mer, l'obscénité du destin ,des mouettes orphelines,veuves et sans rivage voyaient filer l'ombre du destin.

Les pieds nus ,les cheveux dans le vent,deux silhouettes naviguaient plein ouest,sans se soucier du vide et du silence ,elles continuaient,marchaient,courraient ,sans jamais atteindre le sommet du néflier .

hélas le naufrage n'a pas eu lieu,le soir les chants sacrés retentissaient à la rue Saint-Jean ,les mots ,l'iode maritimes s'enfuirent alors au milieu du Mont de ma nymphe ,puis un sourire et puis l'absence,le noir, l'exil ...

Le nord a tout englouti,depuis ,la blancheur de tes neiges brûlent encore et encore embrasant les entrailles réchauffant ainsi les mots en guise de souvenirs de l'ultime envol.