Le printemps n'est pas forcément le...bienvenu
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Le printemps n'est pas forcément le...bienvenu
Le printemps n'est pas forcément le...bienvenu pour les allergiques aux pollens, dont les éternuements, les pleurs ou le nez bouché seront aussi accompagnés de troubles du sommeil et de la concentration. Et tous ces troubles auront des répercussions sur la scolarité ou la vie professionnelle. "On observe une augmentation de la rhinite allergique en particulier chez
les enfants" souligne l'allergologue Riad Fadel, conseiller scientifique du Comité français d'observation des allergies, à l'occasion de la 3e Journée française de l'allergie, mardi.
La pollution issue des moteurs diesel est un facteur aggravant
20 à 30% de la population serait concernée en Europe. Entre mars et octobre, les principales causes de la rhinite allergique, ou "rhume des foins", sont les pollens : de graminées, d'herbacées comme l'ambroisie, plante jugée envahissante, ou d'arbres (bouleau, cyprès...).
Quant aux acariens, présents dans la poussière des maisons, la literie ou les tapis, ils sévissent toute l'année. Concernant les acariens et les allergies alimentaires, les personnes peuvent limiter les risques en faisant un ménage quotidien et en supprimant notamment les moquettes, les coussins et les peluches mais toutes ces mesures sont coûteuses et parfois difficiles à appliquer.
Des études ont aussi montré que la pollution, notamment issue des moteurs diesel émetteurs de particules fines, est un facteur aggravant.
Aujourd'hui, les spécialistes connaissent mieux les allergènes et peuvent anticiper des allergies croisées. Une allergie au bouleau s'accompagne souvent d'une allergie à la pomme. Une personne allergique aux acariens le sera aussi aux crevettes.
Les traitements médicamenteux sont nécessaires mais pas suffisants
Selon Riad Fadel, l'efficacité des traitements a été démontrée mais 40% des patients ne les suivent pas régulièrement. "Les traitements médicamenteux (antihistaminiques, corticoïdes) sont nécessaires mais pas suffisants".
Les traitements de désensibilisation (ou immunothérapie spécifique) sont devenus plus faciles à administrer mais ils restent de longue haleine (entre 3 à 5 ans de traitement).
Ils devraient être prochainement disponibles sous forme de comprimés (d'abord pour les graminées, puis les acariens, le bouleau et l'ambroisie).
http://www.ushuaia.com/info-planete/actu-en-continu/sante/quand-printemps-rime-avec-allergies-4314052.html
les enfants" souligne l'allergologue Riad Fadel, conseiller scientifique du Comité français d'observation des allergies, à l'occasion de la 3e Journée française de l'allergie, mardi.
La pollution issue des moteurs diesel est un facteur aggravant
20 à 30% de la population serait concernée en Europe. Entre mars et octobre, les principales causes de la rhinite allergique, ou "rhume des foins", sont les pollens : de graminées, d'herbacées comme l'ambroisie, plante jugée envahissante, ou d'arbres (bouleau, cyprès...).
Quant aux acariens, présents dans la poussière des maisons, la literie ou les tapis, ils sévissent toute l'année. Concernant les acariens et les allergies alimentaires, les personnes peuvent limiter les risques en faisant un ménage quotidien et en supprimant notamment les moquettes, les coussins et les peluches mais toutes ces mesures sont coûteuses et parfois difficiles à appliquer.
Des études ont aussi montré que la pollution, notamment issue des moteurs diesel émetteurs de particules fines, est un facteur aggravant.
Aujourd'hui, les spécialistes connaissent mieux les allergènes et peuvent anticiper des allergies croisées. Une allergie au bouleau s'accompagne souvent d'une allergie à la pomme. Une personne allergique aux acariens le sera aussi aux crevettes.
Les traitements médicamenteux sont nécessaires mais pas suffisants
Selon Riad Fadel, l'efficacité des traitements a été démontrée mais 40% des patients ne les suivent pas régulièrement. "Les traitements médicamenteux (antihistaminiques, corticoïdes) sont nécessaires mais pas suffisants".
Les traitements de désensibilisation (ou immunothérapie spécifique) sont devenus plus faciles à administrer mais ils restent de longue haleine (entre 3 à 5 ans de traitement).
Ils devraient être prochainement disponibles sous forme de comprimés (d'abord pour les graminées, puis les acariens, le bouleau et l'ambroisie).
http://www.ushuaia.com/info-planete/actu-en-continu/sante/quand-printemps-rime-avec-allergies-4314052.html
jean.F- Nombre de messages : 29
Date d'inscription : 27/03/2011
Re: Le printemps n'est pas forcément le...bienvenu
Eternuements, toux, picotements dans le nez, mouchage... Ca vous dit quelque chose ? A vous peut-être pas mais les 30 % de Français allergiques savent de quoi je parle. Les pollens font leur retour avec l'arrivée du printemps mais aussi à cause de la pollution.
Un risque moyen à élevé
Le cri d'alarme du Réseau national de surveillance aérobiologique est le suivant : "Attention au printemps !". Selon ces spécialistes, le redoux va "provoquer une explosion des pollens d'arbres, en particulier les aulnes, les cyprès, les peupliers et les frênes".
Concernant les bouleaux, les allergiques ont encore du répit.
"Le risque allergique associé sera moyen à élevé, voire très élevé en zone méditerranéenne" selon ce réseau.
De plus en plus d'allergiques...
10 à 30 % de personnes vivant en France souffrent d'allergies respiratoires. Ellse se traduisent par des rhinites, avec irritation du nez, éternuements, toux, maux de tête... 45 % souffrent d'un asthme associé.
Le pollen mais aussi la pollution joue un rôle important
Pour Monique Charron, déléguée générale du Comité français d'observation des allergies, pollens et polluants, c'est "la double peine" : les uns renforcent les effets des autres; le seuil de sensibilité aux pollens est plus bas en cas de pollution; et les polluants font exploser les pollens en particules plus fines, qui entrent plus profondément dans le système respiratoire. Selon des spécialistes, l'allergie à un pollen serait plus importante à proximité des flux de circulation.
Les pollens à craindre ?
Le grain de pollen est l'élément reproducteur fourni par les organes mâles des plantes.
Les pollens tout petits et transportés par le vent sont les plus allergisants. Les pollens qu'il faut craindre sont les suivants : bouleau, graminées, cyprès et ambroisie. Il y a aussi le noisetier, l'aulne, le charme, le frêne ou encore le saule...
Le réchauffement climatique joue aussi un rôle
Les premières floraisons interviennent à des dates variables, mais "dès que la chaleur monte, on passe de 20 grains par m3 d'air à plusieurs centaines" estime Monique Charron.
Selon Michel Thibaudon, directeur du Réseau national de surveillance aérobiologique, le réchauffement climatique provoque "un allongement de la période pollinique" et donc une exposition plus longue des sujets allergiques.
Par ailleurs les végétaux du sud, comme l'olivier, montent vers le nord, provoquant "un déplacement du risque allergique".
Un risque moyen à élevé
Le cri d'alarme du Réseau national de surveillance aérobiologique est le suivant : "Attention au printemps !". Selon ces spécialistes, le redoux va "provoquer une explosion des pollens d'arbres, en particulier les aulnes, les cyprès, les peupliers et les frênes".
Concernant les bouleaux, les allergiques ont encore du répit.
"Le risque allergique associé sera moyen à élevé, voire très élevé en zone méditerranéenne" selon ce réseau.
De plus en plus d'allergiques...
10 à 30 % de personnes vivant en France souffrent d'allergies respiratoires. Ellse se traduisent par des rhinites, avec irritation du nez, éternuements, toux, maux de tête... 45 % souffrent d'un asthme associé.
Le pollen mais aussi la pollution joue un rôle important
Pour Monique Charron, déléguée générale du Comité français d'observation des allergies, pollens et polluants, c'est "la double peine" : les uns renforcent les effets des autres; le seuil de sensibilité aux pollens est plus bas en cas de pollution; et les polluants font exploser les pollens en particules plus fines, qui entrent plus profondément dans le système respiratoire. Selon des spécialistes, l'allergie à un pollen serait plus importante à proximité des flux de circulation.
Les pollens à craindre ?
Le grain de pollen est l'élément reproducteur fourni par les organes mâles des plantes.
Les pollens tout petits et transportés par le vent sont les plus allergisants. Les pollens qu'il faut craindre sont les suivants : bouleau, graminées, cyprès et ambroisie. Il y a aussi le noisetier, l'aulne, le charme, le frêne ou encore le saule...
Le réchauffement climatique joue aussi un rôle
Les premières floraisons interviennent à des dates variables, mais "dès que la chaleur monte, on passe de 20 grains par m3 d'air à plusieurs centaines" estime Monique Charron.
Selon Michel Thibaudon, directeur du Réseau national de surveillance aérobiologique, le réchauffement climatique provoque "un allongement de la période pollinique" et donc une exposition plus longue des sujets allergiques.
Par ailleurs les végétaux du sud, comme l'olivier, montent vers le nord, provoquant "un déplacement du risque allergique".
jean.F- Nombre de messages : 29
Date d'inscription : 27/03/2011
Re: Le printemps n'est pas forcément le...bienvenu
bon article.. merci pour le partage du lien.
salwa jaafar- Nombre de messages : 358
Date d'inscription : 07/03/2011
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