La lettre rouillée

Les alluvions d'encre laissés par ta plume
Sur cette lettre posée à même l'enclume
ont enfermé mon cœur dans une boite
Où seules quelques larmes miroitent

Ses mots acides ont rongé le papier
Mais les dessins sont restés entiers
L'écho du boomerang vient me rapporter
L'antithèse d'une parenthèse trop vite refermée

Tu avais arrêté tes pas à l'ombre d'un point final.
Et avais mis les cendres de notre amour
Dans un lance pierre tombale
En visant la cible d'une fin de parcours

Les alluvions d'encre ont séché
la vielle enclume est aujourd'hui rouillée
Mais ce matin à peine le soleil levé
Le portail a joyeusement grincé

une lettre, où la rouille est expression de l'usure du temps, l'usure des des sentiments, les larmes s'ajoutent à l'image, filtrent et focalisent les maux détournés, entre leur réalité et leur ombre
la symbolique de la renaissance, de l'espoir en le retour de la joie, est là, bien clair, comme quoi la vie continue ...

au plaisir, papillon...

entre la deception et l'accostage sur une nouvelle rive
la plume trace un passage sans nauffrage
merci du partage

depuis que la langue existe, la verve n'appartient qu'à ceux qui sont pris par la rage des mots et du verbe.
je ne sais pas pour quoi j'ai pensé à ça en vous relisant..
je trouve votre encre dense, dansante, ingénieuse, généreuse.

La pensée s'éclate en se traduisant en phrases romantiques.

Il est très bien ce poème , l'émotion que vous avez voulu faire passer est grande , un très joli poème !

Rongé par le chagrin, le coeur rouille
Comme les piliers de ferraille
qui dressent leurs carcasses
Dans un ciel embrumé
Le silence des lieux remue les entrailles
Impression de vide dans une immensité

papillon11 a écrit:Les alluvions d'encre laissés par ta plume
Sur cette lettre posée à même l'enclume
ont enfermé mon cœur dans une boite
Où seules quelques larmes miroitent

Ses mots acides ont rongé le papier
Mais les dessins sont restés entiers
L'écho du boomerang vient me rapporter
L'antithèse d'une parenthèse trop vite refermée

Tu avais arrêté tes pas à l'ombre d'un point final.
Et avais mis les cendres de notre amour
Dans un lance pierre tombale
En visant la cible d'une fin de parcours

Les alluvions d'encre ont séché
la vielle enclume est aujourd'hui rouillée
Mais ce matin à peine le soleil levé
Le portail a joyeusement grincé

pas rouillée la plume qui écrit ces parfaits vers
à la relire bientôt,mes amitiés sincères

encore un ble écrit
amitié de plume
Dan

et le poète absent ne revient pas nous dire la suite de ses vers ; va t-il bien ? et sa muse?

bonjour
merci pour vos commentaires ....et vous prie de m'excuser du peu de présence sur ce merveilleux site mais la semaine dernière fut très chargée professionnellement notamment en raison des débuts d'inondations dans mon département et des événements Japonais , je vous prie de m'en excuser
bon dimanche
alain

Le chagrin est un triste compagnon....un jour la nostalgie le remplace, jusqu'au jour où.....

Le coffre où dorment les amours mortes, contient toujours sa puissance d'amour, l'ouvrir rappelle des souvenirs mais nous laisse éprouver, vivant au présent, ce sentiment.