bel arbre
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amina chami
au fil des mots
Rita-kazem
Lucie
rychar
Othman-Miftahi
bdom94
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bel arbre
Rappel du premier message :
Ouh ! dit le vent soufflant à l’oreille de l’arbre,
Comprends-tu mon langage parfois sibyllin ?
Les hommes chaque fois sous mon chant sont de marbre
Que je sois en murmure ou que je souffle à plein
Alors je viens à toi pour parler des saisons.
De tous ces petits riens qu’on trouve au coin des bois,
Des choses de la vie, des soucis, des passions
Du temps qui nous contient et guide nos émois.
Depuis quand es tu là? Ton ramage est puissant !
La neige a bien souvent recouvert l’horizon,
Ton ombre minuscule en tes premiers instants
A grandit sous les jours et passe la maison.
Tu as connu les hommes soumis à l’obscur.
Ils vivaient simplement de pêche et de cueillette
En gardant le souci constant de la nature,
Seul ami partenaire pour remplir l’assiette.
Puis s’en vînt la vapeur qui copiât nos nuages.
T’en souviens-tu bel arbre aux branchages touffus ?
L’homme en très peu de temps modifia ses usages,
Son labeur se perdit sous les gaz diffus.
Il gardait malgré tout la mémoire des lieux
Comme un doute éternel sur un pacte rompu,
Mais prit par la folie de toujours trouver mieux,
Il joua les sorciers avec l’or noir en fut.
C’est depuis ce temps passé que je souffle en vain,
Cherchant une âme pure pour me consoler.
Je souffle mais tout l’air est chargé d’un embrun
Au gout acre et létal qui ne peut se lever.
L’arbre silencieux enfin prit la parole,
J’ai tout vu en effet de cette déchéance.
La nature pour eux n’est qu’une ancienne idole
Qu’on flatte le dimanche ou les jours de vacances.
L’herbe grasse alentour montre des plaques blanches,
Les oiseaux sont partis fuyant les monoxydes,
Regardes mes feuilles et leurs pointes qui flanchent,
C’est la pluie notre sœur et ses larmes acides
Et moi l’arbre de vie plusieurs fois séculaire,
Je veux bien avec toi parler de tout, de rien,
Et trouver de l’amour dans tes mouvements d’air,
Ton dernier souffle sera également le mien.
Ouh ! dit le vent soufflant à l’oreille de l’arbre,
Comprends-tu mon langage parfois sibyllin ?
Les hommes chaque fois sous mon chant sont de marbre
Que je sois en murmure ou que je souffle à plein
Alors je viens à toi pour parler des saisons.
De tous ces petits riens qu’on trouve au coin des bois,
Des choses de la vie, des soucis, des passions
Du temps qui nous contient et guide nos émois.
Depuis quand es tu là? Ton ramage est puissant !
La neige a bien souvent recouvert l’horizon,
Ton ombre minuscule en tes premiers instants
A grandit sous les jours et passe la maison.
Tu as connu les hommes soumis à l’obscur.
Ils vivaient simplement de pêche et de cueillette
En gardant le souci constant de la nature,
Seul ami partenaire pour remplir l’assiette.
Puis s’en vînt la vapeur qui copiât nos nuages.
T’en souviens-tu bel arbre aux branchages touffus ?
L’homme en très peu de temps modifia ses usages,
Son labeur se perdit sous les gaz diffus.
Il gardait malgré tout la mémoire des lieux
Comme un doute éternel sur un pacte rompu,
Mais prit par la folie de toujours trouver mieux,
Il joua les sorciers avec l’or noir en fut.
C’est depuis ce temps passé que je souffle en vain,
Cherchant une âme pure pour me consoler.
Je souffle mais tout l’air est chargé d’un embrun
Au gout acre et létal qui ne peut se lever.
L’arbre silencieux enfin prit la parole,
J’ai tout vu en effet de cette déchéance.
La nature pour eux n’est qu’une ancienne idole
Qu’on flatte le dimanche ou les jours de vacances.
L’herbe grasse alentour montre des plaques blanches,
Les oiseaux sont partis fuyant les monoxydes,
Regardes mes feuilles et leurs pointes qui flanchent,
C’est la pluie notre sœur et ses larmes acides
Et moi l’arbre de vie plusieurs fois séculaire,
Je veux bien avec toi parler de tout, de rien,
Et trouver de l’amour dans tes mouvements d’air,
Ton dernier souffle sera également le mien.
bdom94- Nombre de messages : 181
loisirs : sports brico lecture sortie danse etc
Humeur : changeante de douce à colère
Date d'inscription : 26/01/2011
Re: bel arbre
qui écoute vraiment le chant du vent et les plaintes de la nature? les écolos ne cessent de crier depuis x-temps que le danger est là, qui les écoute?
Lucie- Nombre de messages : 340
Date d'inscription : 18/01/2011
Re: bel arbre
Combien cet écrit souffle la vérité....L'homme s'éloigne de la nature qui un jour le lui fera payer...Il n'est jamais trop tard pour comprendre les messages qu'elle nous envoie: sauvons notre jardin!
bon week end.....
bon week end.....
rychar- Nombre de messages : 5906
loisirs : écriture, vélo,musique,
Humeur : rêveur
Date d'inscription : 17/03/2010
Re: bel arbre
j'écoute avec plaisir ce chant poétique qui souffle tout doux
et murmure des rimes au cœur du poète
et murmure des rimes au cœur du poète
Othman-Miftahi- Nombre de messages : 170
Date d'inscription : 27/03/2009
bel arbre
Ouh ! dit le vent soufflant à l’oreille de l’arbre,
Comprends-tu mon langage parfois sibyllin ?
Les hommes chaque fois sous mon chant sont de marbre
Que je sois en murmure ou que je souffle à plein
Alors je viens à toi pour parler des saisons.
De tous ces petits riens qu’on trouve au coin des bois,
Des choses de la vie, des soucis, des passions
Du temps qui nous contient et guide nos émois.
Depuis quand es tu là? Ton ramage est puissant !
La neige a bien souvent recouvert l’horizon,
Ton ombre minuscule en tes premiers instants
A grandit sous les jours et passe la maison.
Tu as connu les hommes soumis à l’obscur.
Ils vivaient simplement de pêche et de cueillette
En gardant le souci constant de la nature,
Seul ami partenaire pour remplir l’assiette.
Puis s’en vînt la vapeur qui copiât nos nuages.
T’en souviens-tu bel arbre aux branchages touffus ?
L’homme en très peu de temps modifia ses usages,
Son labeur se perdit sous les gaz diffus.
Il gardait malgré tout la mémoire des lieux
Comme un doute éternel sur un pacte rompu,
Mais prit par la folie de toujours trouver mieux,
Il joua les sorciers avec l’or noir en fut.
C’est depuis ce temps passé que je souffle en vain,
Cherchant une âme pure pour me consoler.
Je souffle mais tout l’air est chargé d’un embrun
Au gout acre et létal qui ne peut se lever.
L’arbre silencieux enfin prit la parole,
J’ai tout vu en effet de cette déchéance.
La nature pour eux n’est qu’une ancienne idole
Qu’on flatte le dimanche ou les jours de vacances.
L’herbe grasse alentour montre des plaques blanches,
Les oiseaux sont partis fuyant les monoxydes,
Regardes mes feuilles et leurs pointes qui flanchent,
C’est la pluie notre sœur et ses larmes acides
Et moi l’arbre de vie plusieurs fois séculaire,
Je veux bien avec toi parler de tout, de rien,
Et trouver de l’amour dans tes mouvements d’air,
Ton dernier souffle sera également le mien.
bdom94- Nombre de messages : 181
loisirs : sports brico lecture sortie danse etc
Humeur : changeante de douce à colère
Date d'inscription : 26/01/2011
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