les femmes plaquent leur plaquette
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les femmes plaquent leur plaquette
Marre de la pilule, les femmes plaquent leur plaquette
58% de femmes prennent la pilule en France. Et pourtant, on compte autant d’interruptions de grossesse qu’en 1975 ! Symbole de la libération sexuelle il y a plus de 40 ans, aujourd’hui la pilule ne suscite plus d’enthousiasme. Pour quelles raisons ?
Contraignante : selon un rapport de l’Institut général des affaires sociales (IGAS) (1) la pilule tend à être perçue comme une contrainte par une génération de femmes qui l’ont toujours connue, et une lassitude tend également à s’installer avec le temps. Un rapide calcul montre que la prise de la pilule par une femme pendant la durée de sa vie féconde, de 17 ans, âge moyen du premier rapport sexuel, à 50 ans environ, représente la gestion au quotidien de plus de 8 000 comprimés. "90% des adolescentes optent pour le préservatif pour leurs premiers rapports. Ce sont les 35-49 ans, qui rejettent le plus la pilule : elles préfèrent opter pour le stérilet (près de 40% d’utilisatrices)."
Peur du cancer : classée en 2005 comme "certainement cancérigène" par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) qui dépend de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), parce qu’elle augmenterait légèrement le risque de cancer du sein et de l’utérus, la pilule fait désormais peur.
Le paradoxe : 58% des Françaises continuent pourtant à la prendre mais il y a toujours autant d’avortements : plus de 200 000 par an . Pourquoi ? Parce que les Françaises prennent massivement la pilule, mais elles l’oublient ou décident toutes seules de faire des pauses. Elles sont mal informées.
Les alternatives à la pilule classique
- Qlaira.
Contrairement aux autres pilules à base d’hormones de synthèse, Qlaira (Bayer) est fabriquée à partir d’œstrogène naturel similaire à celui sécrété par les femmes. Prise en continue sur 28 jours. 10 à 13 euros. Non remboursée.
- Le stérilet ou DIU (dispositif intra-utérin). Contrairement à une idée fausse mais répandue, il peut tout à fait être posé sur une nullipare (femme n’ayant pas encore eu d’enfant). Le hic : seul un gynécologue peut l’enlever. Ce qui tue une certaine spontanéité en cas de désir irrépressible de faire un bébé avec son amoureux, là tout de suite…
Deux sortes de stérilets :
DIU cuivre : c’est le cuivre qui est contraceptif : il rend les spermatozoïdes inactifs. Peut être laissé en place dix ans. Inconvénient : peut prolonger les règles. Coût : 30,50 euros.
DIU hormonal : contient une hormone progestative délivrée en petite quantité pendant cinq ans. Cette hormone diminue la durée et le volume des règles ainsi que les contractions douloureuses qui les accompagnent. Coût 125 euros. Tous les DIU (au cuivre et hormonal) sont remboursés à 65 %.
- Le patch : ce timbre qui se colle sur la peau (ventre, épaules ou bas du dos) contient une association hormonale similaire à celle d’une pilule combinée. Les hormones pénètrent dans le sang à travers la peau. On en colle un par semaine, trois semaines sur quatre. Coût : 175 euros par an.
- L’anneau vaginal (Nuvaring) : les hormones sont contenues dans un anneau en plastique qui devient poreux et laisse passer les hormones à travers la paroi vaginale. Environ 15 euros par mois.
- En cas d’oubli prolongé :
La "pilule du surlendemain" EllaOne (HRA Pharma). Utilisable jusqu’à cinq jours après un rapport à risque de grossesse non désirée, soit deux jours de plus que sa cousine le NorLevo, la "pilule du lendemain". Remboursé à 65%. Le hic : contrairement à la "pilule du lendemain", EllaOne n’est pas en vente libre dans les pharmacies, et nécessite toujours une ordonnance.
- Radical :
La stérilisation (ligature des trompes). Autorisée depuis la loi du 4 juillet 2001. Une pratique très marginale en France : 2,3% des femmes. La stérilisation est pourtant le moyen de contraception le plus répandu au monde. Les pays anglo-saxons en font largement usage. Une nouvelle méthode baptisée Essure ne nécessite pas d’anesthésie.
Elles en oublient les bienfaits de la pilule : pour la première fois de leur histoire, les femmes sont maîtresses de leurs menstruations ! Finies les règles trop abondantes, douloureuses. Elles peuvent même les supprimer. Et puis, la pilule protège les femmes du cancer des ovaires, qui est un cancer très « méchant », et du cancer du colon... »
http://www.france-info.com/chroniques-modes-de-vie-2011-01-28-marre-de-la-pilule-les-femmes-plaquent-leur-plaquette-512067-81-179.html
jeanne rené- Nombre de messages : 142
Date d'inscription : 30/11/2010
Re: les femmes plaquent leur plaquette
merci pour le partage
nisrine nacer- Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008
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