la page part en éclats de pleures
l'encre trace des lignes qui délirent
me prenant comme point de mire
je coule, sable de temps
mon silence tout content
se désiste à plein temps
s'immisce au seuil du rêve
donnant faible trêve
à des mots qui s’achèvent
les rimes agonisent
en lambeaux se divisent
les boules de l'illusion se brisent
la nuit, dans mes veines, se prolonge
l'obscurité se prend pour éponge
des cris étouffés que rien ne dérangent !